grand remplacement
 

Le billet de Colette Mercier

 

Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement annonce vouloir remettre à plat et harmoniser les multiples régimes de réversion et les placer tous sous une même règle unique.

 

Un train en cache un autre : les pensions de réversion très sévèrement contingentées

 

Point de détour, point de finasseries, le projet est énoncé haut et fort : « doit-on maintenir les pensions de réversion ? » ; telle est la question posée par le Haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul DELEVOY à la fin de son rapport remis aux partenaires sociaux.

Le but officiellement affiché : harmoniser les régimes, faire des économies, soulager les régimes de retraite.

Il s’agit là de l’habillage destiné à endormir l’opinion et à masquer d’autres conséquences autrement plus défavorables, y compris pour les jeunes à qui les générations précédentes ne pourront rien laisser.

Certes, tout ne sera pas supprimé, mais on peut s’attendre à un contingentement très sévère et à une harmonisation a minima, par le bas. D’ores et déjà, les premières annonces et les économies en milliards envisagées indiquent que plusieurs mesures vont se combiner afin de réduire comme peau de chagrin les populations bénéficiaires de la réversion. Les conditions d’accès vont se réduire de manière drastique, et rares resteront les personnes éligibles. Tel est le but de ces dispositions.

Ce n’est évidemment pas dit, mais il en résultera des conséquences induites d’une toute autre nature, bien plus graves. Comme nous l’annonçons régulièrement, par toute une série de mesures convergentes, le gouvernement est en train de créer les conditions d’une accélération brutale du grand dépouillement patrimonial de la classe moyenne de souche (ici âgée), très majoritairement propriétaire.

 

Les femmes particulièrement visées

 

En règle générale, les salaires des femmes sont nettement inférieurs à ceux des hommes et leurs carrières sont souvent très écourtées. Par conséquent, leurs pensions de retraite sont très inférieures à celles des hommes. En moyenne les femmes touchent une retraite qui ne représente que 58 % de celle des hommes.

Par ailleurs, les bénéficiaires de pensions de réversion sont à 89 % des femmes. Autrement dit en fin de vie, une très grande majorité de femmes dépendent du complément de revenu provenant de la réversion. Grosso modo, on peut dire que dans le système actuel, la réversion préserve les veuves de la misère en maintenant leur revenu à peu près au niveau de celui des hommes. Après la réforme ce sera terminé, toute la cohorte (1) des veuves de la classe moyenne sera précipitée dans la précarité.

 

Conséquences : l’aliénation obligatoire du foncier résidentiel

 

Il y a tout lieu de penser que l’effet couperet des mesures qui vont être prises privera la majeure partie des veuves de la réversion ; notamment celles solvables car propriétaires de leur logement. C’est donc tout un ensemble de mesures de paupérisation qui sont en train de se combiner et de converger : augmentation des taxes foncières, suppression des reversions, réduction des remboursements de soins, suppression de prestations sociales, augmentation du coût de détention du foncier. Tout cela va produire un effet de masse qui va peser lourdement sur les veuves de la classe moyenne qui seront obligées d’aliéner leur patrimoine foncier pour maintenir à peu près leur train de vie. Il y a tout lieu de penser que les mises en vente massives sur période de quelques années contribueront à un effondrement des prix ; ce qui permettra aux bénéficiaires finaux d’acheter à vil prix et en monnaie de singe. (banques, assurances, hedge funds et autres prédateurs.)

Tout converge, le but des mondialistes, ici représentés par leur mandataire MACRON, est d’obliger la classe moyenne à se dépouiller pour se maintenir à flot en fin de vie.

Sont ici spécialement visées les veuves qui, restées seules et durement paupérisées, n’auront plus les moyens de conserver leur patrimoine, ni de le transmettre à leurs enfants.

 

Grand remplacement = grand dépouillement

 

Nous l’annonçons ici depuis longtemps, les immigrés ne sont pas des producteurs, ce sont exclusivement des consommateurs que l’on fait entrer en masse pour maintenir la croissance au profit des marchés. Ces gens ne produiront rien, il n’y a pas besoin de travailleurs chez nous, nous avons déjà des millions de chômeurs. De plus, les robots et les délocalisations finissent de détruire les rares emplois qui restent. La consommation de ces millions de gens sera préfinancée par de la dette garantie par le patrimoine financier et foncier de la classe moyenne.

 

Non, les immigrés ne paieront pas nos retraites

 

Au contraire nous allons devoir nous ruiner pour leur permettre de vivre à nos crochets.

Seul le foncier n’est pas délocalisable, c’est donc la seule matière captive qui va servir de combustible.

Les bilans des banques sont pourris de créances irrécouvrables sur des états faillis. Le but final est de remplacer ces créances par des valeurs tangibles, c’est à dire par le patrimoine foncier de la classe moyenne. Dans cet objectif, il faut la contraindre à vendre par tous les moyens.

Triste retour sur investissement pour les retraités de la classe moyenne qui ont massivement voté par peur de perdre leurs économies. Tout y passera en quelques années, non seulement la plupart va tout perdre, mais leurs enfants n’hériteront de rien.

Inutile de disserter si on ne le fait pas en considération de la question du grand remplacement qui conditionne absolument tout. Les seules questions politiques qui se posent sont celles de l’identité et de la remigration. Il n’y a pas d’autre débat. Ce débat peut-il encore se régler dans le cadre républicain ?

 

Une seule chose est certaine, tout retard supplémentaire nous en éloigne.

 

 

Note:

(1) Cohorte : terme employé par les statisticiens pour désigner une population présentant les mêmes caractéristiques. Ici, les veuves de la classe moyenne.

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