guerilla

Le billet de Thierry Lafronde

 

« Il va falloir s’habituer à vivre avec le terrorisme » dixit feu le premier ministre socialiste Manuel Valls« La France est en guerre contre le terrorisme » (lequel ? mystère) dixit feu son mentor élyséen, bien à l’abri dans son palais éponyme.

        Effectivement nous sommes en guerre contre le terrorisme islamiste, de façon évidente et récurrente depuis les attentats de Charlie hebdo de janvier 2015.

        Attendre que les dispositifs officiels de pseudo état d’urgence règlent le problème s’avère illusoire compte tenu des séries d’attentats islamistes en groupes ou individuels qui ont égrené le temps depuis (Bataclan, Paris, Issoire, Nice …). D’autant que l’on parle désormais de terrorisme islamiste « low cost », uberisé, décentralisé etc.

        Quelques attentats ont sans doute été évités grâce au travail des différents services de renseignement quand ils daignent agir efficacement, d’autres ont été loupés par l’amateurisme de certains apprentis djihadistes peu performants (le dernier en date étant celui de la voiture remplie de bouteilles de gaz et d’armes aux Champs Élysées, mi juin 2017).

        Pour le citoyen lambda qui est au mauvais moment et mauvais endroit, la police et autres forces d’intervention arriveront toujours trop tard, comme la cavalerie américaine dans les Far West de l’époque. Pour ce citoyen malchanceux il s’agit de réagir, seul, dans un environnement désormais hostile. Les règles du terrorisme, dont celui islamiste qui nous occupe, sont toujours les mêmes. Mao les a résumées ainsi : le terroriste doit agir comme le poisson dans l’eau. Il agira où, quand, et comme il voudra. Il aura toujours un coup d’avance sur le citoyen lambda.

       Dans la vie courante on peut définir trois profils types de citoyens face à cette menace terroriste islamiste.

        Le premier profil est celui des victimes consentantes. On les reconnait par leur état d’esprit naïf, leur pseudo humanisme et leur culte pour la nouvelle religion du « padamalgam ». On peut aussi les repérer par leur accoutrement décontracté, leur port de casque audio, et leurs déplacements au milieu de la chaussée, les yeux rivés sur le petit écran de leurs ordinateurs portables et autres « I pods ». Elles vivent et se déplacent dans une bulle, souvent virtuelle. Elles seront victimes du moindre attentat sans le voir venir. Ce sont déjà des morts qui continuent à marcher, comme certains canards décapités continuent à trottiner.

        Le deuxième profil est celui des citoyens prudents. Ils marchent tous les sens en éveil (vue, ouïe, odorat), près des murs porteurs des immeubles, loin des bordures des trottoirs, s’assoient près des murs dans les terrasses des cafés et restaurants, face à l’extérieur afin de voir venir le danger. Ils n’ont pas d’écouteurs aux oreilles et restent attentifs à leur environnement, prêts à réagir. La première bonne réaction en cas d’attentat est de se jeter au sol, loin des fenêtres et portes vitrées, ramper à l’abri des voitures garées et autres obstacles présents, fuir la zone dangereuse, et prévenir la police. Ils peuvent s’en sortir selon le degré de professionnalisme des terroristes.

        Le troisième profil est celui des guerriers, conscients qu’une telle guerre ne se livre pas à coup de slogans pacifistes, de bougies et de peluches. Ils sont déterminés dans leur mental à faire face en cas d’agression. Outre le comportement du second profil, ils ont en plus la volonté de repérer ce qui cloche. Ils anticipent certains scénarios et développent un instinct de chasseur. Ils font partie de certains réseaux motivés (la Ligue du Midi en est un, dans le sud), adhèrent à des clubs sportifs d’auto défense et de tir, peuvent être équipés de façon plus adaptée selon les circonstances. S’ils sont pris dans un attentat, ils sauront mieux faire face, voire s’attaquer aux terroristes avec ce qu’ils auront à portée de main (de la chaise, à la bouteille, en passant par des objets plus belliqueux). Dans le roman prémonitoire « Guérilla » de Laurent Obertone, ce sont les seuls qui s’en sortent. Quand bien même ils y passent, c’est avec panache, et en ayant tenté de faire face courageusement. Ainsi, lors de l’attentat récent à Londres un citoyen résident espagnol a tenté de sauver une femme victime à terre en affrontant le djihadiste avec son skate bord. Il est mort en héros et célébré comme tel.

        Une chose est certaine, un peuple fier ne se laisse pas attaquer aussi régulièrement sans réagir et sans porter le danger à son adversaire. La preuve par les Corses qui ont beaucoup moins d’attentats islamistes car ils savent se faire respecter.

        Et vous, quel profil souhaitez vous acquérir pour traverser ces temps longs de terrorisme islamiste ?
Faites connaitre notre site, partagez !