iman tataï

 

Le billet de Colette Mercier

 

Le 26 juin 2018, l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) a mis en ligne la traduction d’un prêche de l’imam Mohamed Tataï tenu le 15 décembre 2017. Dans ce « discours » prononcé dans la mosquée Ennour à Toulouse, l’imam cite un « hadith » qui appelle à tuer des juifs.

 

Universalité et permanence de l’appel au meurtre des juifs

 

Ce hadith se rapporte à la fin du monde et à la résurrection des morts dans la tradition islamique.  Cette résurrection ne pourra se produire que grâce à l’éradication définitive et totale des juifs de la surface de la terre. Ces derniers se cacheront derrière les pierres et les arbres. Et les arbres et les pierres s’écrieront : «Ô musulman. Ô serviteur d’Allah, un Juif se cache derrière nous. Viens et tue-le ».

Ce hadith commande à TOUS les musulmans de tuer TOUS les juifs, TOUJOURS et PARTOUT. Il est intemporel et universel, il conditionne le salut des musulmans auxquels on inculque dès l’enfance que leur accès au paradis en dépend ; avant même le respect des autres piliers de l’Islam. Il en est de même du jihad (guerre sainte) qui est l’autre obligation universelle et permanente des croyants pour accéder au paradis.

 

Un appel lancé de manière de plus en plus assumé

 

Cet appel au meurtre rituel des juifs est régulièrement lancé partout à travers la planète. Ainsi il y avait déjà eu un précédent en France où il avait été proféré lors d’une prière de rue sous protection policière à Clichy.

Aucune réaction des pouvoirs publics malgré les décryptages et les alertes lancées. Au contraire, les alertes ont été transformées en fake news sur les réseaux sociaux et par la presse main stream. (Libération et d’autres à sa suite)

Plus inquiétant encore, c’est le président turc Erdogan lui-même qui y a fait allusion dans un discours récent ; Erdogan qui se voit en commandeur des croyants et en calife des califes et dont l’objectif de moins en moins masqué est d’établir un califat sur la totalité de l’emprise de l’ancien empire ottoman.

Il y a dans l’appel de l’imam Tataï lancé à Toulouse -la ville de la tuerie des enfants juifs et de nos soldats par Merah- un caractère profanatoire comparable à celui du concert programmé par le rappeur islamiste Médine au Bataclan où furent assassinés 130 de nos compatriotes. Cela n’est pas un simple hasard, c’est la marque d’un durcissement, cette arrogance révèle le triomphe que vivent les islamistes qui peuvent prêcher leur haine en toute impunité. Triomphe sur la république, triomphe sur le droit, triomphe sur les valeurs occidentales et, dans leurs esprits, annonciation de leur domination totale déjà actée par la soumission de nos élites.

 

L’Islam en confrontation universelle avec tout ce qui n’est pas lui même

 

Qui peut soutenir le contraire ? Partout où il est en regard avec une autre civilisation, une autre culture ou une autre religion, le monde musulman est en confrontation plus ou moins violente. Aucune région du monde n’y échappe, qu’il s’agisse de l’Asie : Chine, Philippines, Birmanie, Thaïlande, Indonésie, Inde,  du Caucase ;  du Moyen Orient où la Turquie affiche ses ambitions de retour au califat, où les chrétiens, les yésidis sont massacrés ;  des Balkans : Kossovo, Albanie, Macédoine ;  de l’Afrique noire où s’opère une expansion galopante vers le Sud et les zones chrétiennes ou animistes ;  de l’Europe occidentale où les communautés musulmanes se radicalisent et menacent l’intégrité de nos pays où une guerre de religion de moins en moins larvée se propage alors que des partitions territoriales de fait sont en cours.

Partout dans le monde, le monde musulman est entré en confrontation violente avec tout ce qui n’est pas lui-même. Cela s’appelle le jihad, qui est une obligation de conquête et de soumission de tout ce qui n’est pas musulman. C’est l’obligation que fait le Coran à tous les musulmans.

 

L’inutile appel à la réforme du Coran. Un formidable contresens

 

300 personnalités françaises ont lancé au printemps un appel à la réforme du Coran : « nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. »

Cet appel est un contresens à un double titre :

 

  • D’abord il laisse entendre que l’islam pourrait se réformer, ce qui est un contresens absolu. La réponse immédiate, toute en indignation, en takiya et en déni des intellectuels musulmans ne laisse aucun doute sur ce point. Le déni affiché par la mosquée de Paris est également une preuve de la totale imperméabilité du monde musulman à la moindre critique ou remise en cause.
  • Ensuite, il offre un formidable cadeau aux intégristes en confirmant que seule une lecture littérale du texte est possible. En effet, proposer de réformer le texte, c’est confirmer qu’il n’y a pas d’interprétation possible du texte. Formidable contresens et formidable argument donné aux intégristes qui prônent une lecture littérale.

Solidarité sainte des musulmans, la mosquée de Paris vole au secours de l’imam Tataï

 

Dalil Boubakeur recteur de la grande mosquée de Paris et interlocuteur permanent du pouvoir s’est empressé de voler au secours de l’imam Tataï qu’il invite à poursuivre son action « dans la paix, le dialogue et la sérénité ». (sic)

Solidarité sainte, Takiya et déni… tous unis, les partisans de la Charia en France en sont à un tel point d’avancement de leur conquête et d’abaissement de nos défenses qu’ils savent pouvoir tout s’autoriser sans aucune réaction de l’état. L’Islam de France s’affiche en soutien du pire salafisme.

 

Recours au droit totalement inutile et vain

 

Un certain nombre de plaintes ont été déposées, notamment par des représentants de la communauté juive. Tout le démontre, en règle générale, le musulman ne reconnait pas le droit séculier qu’il s’agisse de simple délinquance de droit commun et bien entendu, encore plus, de terrorisme.

Dès lors qu’il est en règle avec Dieu, le musulman n’a aucun compte à rendre sur terre. Le musulman radicalisé se fout du juge, il se fout du jugement, il se fout du droit séculier et de la justice des hommes. Seule la règle prétendue divine compte. Une éventuelle condamnation si elle intervient sera interprétée comme une confirmation du bienfondé du prêche ou de l’acte violent. Toute condamnation par une autorité non musulmane devient une confortation et un exemple pour les « frères ».

L’Islam ne peut pas être contenu par le droit qu’il ne reconnaît pas. Il ne peut pas être controversé par la raison à laquelle il est totalement hermétique par construction. Aucun compromis n’est possible avec cette religion étanche qui rejette tout ce qui n’est pas elle-même. L’Histoire le démontre, l’Islam ne se contient que par la force. Les seules périodes de paix avec les musulmans dans l’Histoire n’ont été dues qu’à la soumission absolue (Andalousie) ou bien à une stricte séparation territoriale ou à des victoires militaires qui ont repoussé les musulmans sur leur terre d’origine. Toute expérience de vie commune s’est toujours terminée dans le sang. C’est aux fruits que l’on juge les arbres, il n’y a qu’à voir où en est l’expérience de l’intégration largement tentée depuis des décennies dans les sociétés européennes, aucune intégration, au contraire ce sont nos sociétés qui se désintègrent.

La remigration seule solution humaniste

 

Les remplacistes qui croient que tout se vaut font un contresens fondamental. Leur conception indifférenciée de l’homme leur fait croire que l’identité musulmane serait soluble dans les valeurs universelles. Il n’en est rien, à vouloir démontrer de toute force la compatibilité de l’Islam avec la modernité, avec les valeurs de la république, avec nos sociétés évoluées et complexes, ils nous exposent à la barbarie et à la guerre de religion sur notre sol. Qui peut encore en douter ?

Nous allons devoir procéder à une reconduite en masse des musulmans sur leurs terres d’origine. Il faut sérieusement envisager une remigration consentie et négociée si cela est encore possible. À défaut, la confrontation brutale, la mêlée barbare nous sera malheureusement imposée de manière inéluctable.

Pour ceux qui en doutaient, cet épisode confirme qu’il n’y a pas d’Islam modéré, pas même à la mosquée de Paris et que tous les musulmans se tiennent et se soutiennent.

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