Le billet de François Jay

 

François Jay, cadre politique de conviction, a intégré le Conseil municipal de Bordeaux en début d’année 2018. Récemment il avait participé aux côtés de la Ligue du Midi, à diverses manifestations et rassemblements contre les pratiques douteuses du bateau-pirate Aquarius. Homme de terrain, et ardent défenseur de l’identité de la France, il vient de rejoindre l’équipe de direction de la Ligue du Midi.

 

Le Conseil Municipal de Bordeaux, à l’unanimité, moins les voix du Rassemblement National et du SIEL, a voté pour qu’une rue de Bordeaux porte le nom de Frantz Fanon. Frantz Fanon, n’est pas n’importe qui… Son titre de gloire est d’avoir soutenu le terrorisme algérien. Il a rejoint le Front de Libération Nationale algérien en 1954, à l’époque où cette organisation terroriste assassinait, avec des méthodes ignobles, les civils, les policiers et les militaires en Afrique du Nord. 

Frantz Fanon1 a soutenu l’ennemi de la France et a même été nommé « ambassadeur » par le gouvernement provisoire de la république algérienne ! Il a renié sa nationalité française pour prendre celle de l’ennemi.

Le fruit amer de l’engagement de Frantz Fanon a été la déportation forcée de toute la population d’origine européenne, et sa spoliation totale. La disparition totale de la présence juive, et chrétienne. Le massacre ignoble des hommes et des femmes qui avaient soutenu la France. Le départ de la France, en 1962, a permis aux amis de Frantz Fanon de mettre en œuvre une épuration ethnique méthodique, sanglante et totale. Il s’agit des crimes qui relèvent clairement de la définition du crime contre l’humanité : « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ».

Aujourd’hui, notre pays fait face à une guerre que nous livre le terrorisme islamique. La majorité d’Alain Juppé, soutenue par les élus socialistes et écologistes, en nommant une rue de Bordeaux « Frantz Fanon », rend hommage à un homme qui a pris, il y a 60 ans, fait et cause avec le terrorisme algérien. C’est un choix politique, contre la France, contre la mémoire des victimes du terrorisme du FLN, ces milliers de personnes égorgées, décapitées, émasculées, entre 1954 et 1962. C’est une insulte aux harkis massacrés après le départ de la France.

Pourquoi ? Quelle est la motivation d’un tel geste ? Qu’est-ce qui peut justifier de rendre hommage à un traitre ? Nous ne pouvons pas croire qu’il s’agit d’intérêts électoraux. Nous ne pouvons pas croire qu’il s’agit dans cette affaire de s’attirer la sympathie d’électeurs d’origine africaine. Nous ne doutons pas de la loyauté de nos compatriotes qui sont devenus français par choix. Mais nous n’oublions pas le geste du futur président Macron qui a osé qualifier la colonisation française de « crime contre l’humanité », dans un discours prononcé à Alger. Avec succès, il faut bien le reconnaître, puisque selon les études des spécialistes, 90% des électeurs musulmans qui se sont déplacés à l’élection présidentielle, ont voté Macron.

Plutôt qu’un traitre à la Patrie, qui n’a d’ailleurs aucune attache avec Bordeaux, nous avons proposé au Conseil Municipal le nom d’Albert Camus, grand écrivain, prix Nobel de Littérature, philosophe et humaniste… Sans succès. Et aussi, le nom d’Hélie Denoix de Saint Marc, né à Bordeaux, résistant, déporté, grand soldat dont les bordelais peuvent être fiers, et qui constitue un bel exemple pour la jeunesse de droiture et de dévouement… sans plus de succès.

 

Note de la rédaction :

(1) Frantz fanon est un psychiatre et essayiste français fortement impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères opprimés ».

Né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France en Martinique, il est le cinquième enfant d’une famille métissée (afro-caribéenne) de huit personnes. Il reçoit son instruction au lycée Victor-Schœlcher de Fort-de-France, où Aimé Césaire enseigne à l’époque et va s’engager dans le soutien à la candidature de ce dernier qui se présente pour le Parti communiste français aux législatives d’octobre 1945. Sur le plan politique, il participe à différentes mobilisations anticolonialistes avec les Jeunesses communistes.

En 1953, il devient médecin-chef d’une division de l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville en Algérie et y introduit des méthodes modernes de « sociothérapie » ou « psychothérapie institutionnelle », qu’il adapte à la culture des patients musulmans algériens.

Dès le début de la guerre d’Algérie, en 1954, il s’engage auprès du FLN et noue des contacts avec certains officiers de l’Armée de libération nationale  Il remettra au gouverneur Robert Lacoste sa démission de médecin-chef de l’hôpital de Blida-Joinville en novembre 1956 puis sera expulsé d’Algérie en janvier 1957.

Il décide alors de rompre avec sa nationalité française et se définit comme Algérien. Il rejoint le FLN à Tunis, où il collabore à l’organe central de presse du FLN, El Moudjahid. En mars 1960, il est nommé ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne au Ghana. Il échappe durant cette période à plusieurs attentats au Maroc et en Italie. Il entame à la même époque l’étude du Coran, sans pour autant se convertir.

Il mourra, sous le nom d’Ibrahim Frantz Fanon, le 6 décembre 1961 à Bethesda dans un hôpital militaire de la banlieue de Washington aux États-Unis, après avoir été également soigné à Moscou.

Il va devenir l’inspirateur du Parti des Indigènes de la République et de cadres politiques liés à cette mouvance anti-française telles Houria Bouteldja, Danielle Obono, Mireille Fanon-Mendès-France (la propre fille de Frantz Fanon)…

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