Résistance


17h30 dans le Gard, à Aigues-Mortes, une quarantaine d’adhérents et de sympathisants de la Ligue du Midi s’étaient rassemblée devant le Monument aux Morts pour rendre un hommage aux victimes de la barbarie de Nice. Richard Roudier et Erick Cavaglia déposent une simple gerbe de buis réalisée par une militante, piquée d’épis de blé, barrée d’un large crêpe noir symbolisant le deuil de notre pays. Richard Roudier indique le déroulement de la cérémonie ainsi que le choix d’Aigues-Mortes. Il rappelle que c’est dans la Tour de Constance, située à quelques centaines de mètres,  que furent emprisonnées, certaines à vie, des dizaines de femmes, il y a 3 siècles, luttant pour la liberté. Il faisait remarquer que pour les habitants de notre région « Occitanie »  c’est un symbole fort  de la résistance.

       En hommage aux 84 victimes de l’attentat, le tambour résonna sourdement 84 fois. Ce fut un moment de grande émotion puisque tous les participants revirent défiler  les corps démembrés par ce carnage. Après un discours poignant, Olivier Roudier, porte-parole de la Ligue,  visiblement très bouleversé, martelait : « Nous ne sommes pas Charlie, nous ne sommes pas Paris, nous sommes très en colère », avant d’ajouter « François Hollande va faire la guerre contre Daesh en Irak alors que c’est dans nos quartiers qu’il faut se battre ». Il citait enfin une déclaration de Gilbert Collard député de la 2ème circonscription du Gard à propos de l’état d’urgence : “Celui-ci doit servir à dynamiser la psychologie du peuple français pour qu’il entre dans un état d’esprit de guerre…affirmant notamment que la lutte contre le terrorisme passe par le Code pénal, mais aussi par la détermination psychologique.”

 Résistance


Richard Roudier clôturait cette cérémonie émouvante en faisant entonner par l’assistance recueillie le premier couplet de la Coupo Santo, puis la Marseillaise.

        Quelques heures plus tard,  les membres du bureau de la Ligue retrouvaient sous l’Arc de Triomphe à Montpellier prés d’une centaine de militants, sympathisants et amis. Arrivés par petits groupes, chantonnant le Chant des Partisans ils déployèrent une banderole sur laquelle on pouvait lire “Daesh assassin… État complice”. Olivier, juché sur une murette attaquait un discours plus incisif encore que celui de l’après-midi étant donné que l’on n’en était plus au temps du recueillement mais à celui de l’action. Une fois définies les responsabilités du trio infernal à la tête de l’État, (Hollande-Valls, Cazeneuve) le porte-parole de la Ligue exigeait un certain nombre de mesures visant à éradiquer le terrorisme islamique:

 

  • La peine de mort pour les auteurs des tueries de masse et leurs complices
  • La création de camps de rétention avec incarcération immédiate des jihadistes classés « S » et ceux de retour de Syrie, d’Irak et de Libye, bien connus des services du ministère de l’intérieur
  • L’arrestation des imams étrangers prêcheurs du Jihad avec expulsion immédiate sans procès et la fermeture immédiate des mosquées salafistes
  • La suppression de la double nationalité pour les ressortissants extra-européens, y compris chez les ministres, hauts fonctionnaires et élus de la république
  • La création d’une garde nationale armée
 
Reprenant un texte du journaliste Alexandre Mendel, auteur de La France Djihadiste, Olivier Roudier rappelait que “la guerre n’était pas un discours mais une méthode et qu’il fallait désormais faire des prisonniers de guerre, à savoir les imams qui, en France, prêchent un islam radical, ainsi que leurs fidèles”.

        Quelques anti-fa faméliques et sans vergogne,  imaginèrent un moment asperger l’orateur avec un gobelet, ils furent promptement éjectés avant que les forces de l’ordre ne les dégagent et les renvoient à leur puanteur. Bloquant pendant quelques minutes la circulation en haut de l’avenue Foch, les militants, à la lueur des feux de Bengale se laissèrent aller à quelques impertinences dont le dorénavant célèbre “Daesh, on t’enc…”

        Richard Roudier demandait à tous les patriotes de se considérer comme mobilisés  et leur donnait rendez-vous en octobre pour une manifestation de rue à Montpellier. Il faisait entonner le Chant des Partisans en exhortant les patriotes : “Vous êtes la Résistance”; l’ordre de dispersion était donné après une Marseillaise enflammée.

 

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