Le billet de Martin Moisan

Elle est très, très longue la liste des qualificatifs diffamatoires dont nous affublent nos adversaires :

Fachosphère, lèpre brune, les heures les plus sombres, nazis, idées nauséabondes, discours de haine, conspirationnistes, complotistes, consanguins (qualificatif des français de souche), fachos, fascistes, racistes, sexistes, anti sémites, homophobes, non racisés, ultra droite, populistes, négationnistes, nazillon, réac, collabo, néonazis, beaufs, islamophobes, bourrins …

La liste n’est pas close, chacun pourra la compléter des éléments dont il a connaissance.

Et ?

Et rien du tout. Ou plutôt si, le quinzième kilo de chantilly ne s’avale pas aussi facilement que le quatorzième et, à un moment, l’opinion publique majoritaire finit par régurgiter en bloc tout ce dont on a essayé de la bourrer.

Ce moment est venu, l’opinion n’avale plus rien. Au contraire elle rejette tout ce qui vient des médias, des commentateurs, des politiques, des donneurs de leçons de tout poil et de toute la camarilla des stabilisateurs institutionnels qui tentent désespérément de défendre comme ils peuvent : le régime, les institutions et plus généralement l’idéologie libérale libertaire mondialiste et remplaciste qui a conduit le pays au bord du gouffre.

Telle est la réalité du moment, l’infamie qui nous est jetée ne prend plus sur l’opinion. Au contraire, elle est contreproductive pour ceux qui nous en ont agonis pendant des années et, désormais elle se retourne contre eux. Ainsi la figure de BHL, primus inter pares parmi les libéraux remplacistes donneurs de leçons est devenue la tête de massacre de l’opinion. Quoiqu’il dise désormais et quoi que disent ses suiveurs, tout, absolument tout se renverse contre lui et vient conforter le rejet dont la caste fait l’objet.

Désormais, l’usage du vocabulaire qui nous agonisait désigne clairement les supporters du système. Il les isole et les identifie. Désormais, cette caste ultra minoritaire se trouve cernée, parquée dans le coin idéologique où elle s’est-elle même enfermée. Désormais elle se trouve même physiquement parquée dans certains quartiers et, ceux-là seulement des grandes métropoles. Bientôt, ils ne pourront plus en sortir.

Chacun son tour, après les français de souche qui ne peuvent plus aller n’importe où dans leur propre pays, les temps sont venus où ces gens devront soigneusement choisir leurs « no go zones ». Car il y a des endroits où ils ne pourront bientôt plus aller sans courir le risque de faire la mauvaise rencontre de français excédés par leur mépris et leur arrogance, tout comme par leur bourrage de cranes insane.

Je ne dis pas que le « temps de la traque soit encore venu », je leur signale seulement qu’au point d’exaspération où en sont les gens, ils feraient bien de lever le pied et de commencer à mesurer leurs paroles et leurs invectives.

Le climat est en train de changer à très grande allure, qu’ils veuillent bien le comprendre et se tenir par côté, le cycle de leur triomphe est terminé.