Le billet de martin Moisan

 

 

Actuellement, en province, le mouvement des gilets jaunes est complètement canalisé, cannibalisé par les activistes mondialistes immigrationnistes d’extrême gauche. (Cf. mon précédent billet). 

Il en résulte une vitrification des débats et l’impossibilité de faire émerger les vraies questions qui obstruent la société française. Question d’un gouvernement d’union nationale pour diriger le pays comme c’est actuellement le cas en Italie et question migratoire qui est la mère de toutes les autres et dont les gens demandent qu’elle soit débattue et tranchée dans le sens d’un arrêt net, comme cela se profile dans tous les pays voisins.

Les immigrationnistes de gauche ne veulent surtout pas en entendre parler ; ce en quoi ils sont les alliés objectifs de Macron dont ils prolongent le pouvoir et qu’ils confortent dans sa dérive dictatoriale.

Comme on peut déjà le voir, l’activisme de l’extrême gauche commence à créer la peur et la demande d’ordre. C’est précisément ce qui autorise le système à prendre des lois de plus en plus répressives et liberticides et à réprimer tous les besoins de réformes qui cherchent à se faire entendre.

Malgré ce que disent les faux révolutionnaires d’extrême gauche, dont les anciens (soixante-huitards) sont tous des abonnés du système, tous largement vautrés dans la mangeoire ; leur mondialisme et leur immigrationnisme forcené n’est pas divisible de celui de Macron. Ce sont les deux faces de la même médaille. L’un ne va pas sans l’autre, l’un et l’autre se confortent. Ils n’ont d’ailleurs aucun argument de raison pour faire la démonstration du contraire et ils refusent bien entendu tout débat sur le sujet.

L’activisme des militants immigrationnistes forcenés d’extrême gauche a essoré le mouvement des gilets jaunes en province et plus personne à part eux et quelques dupes ne va plus, ni aux pseudos AG qu’ils contrôlent, ni aux manifestations de centre-ville dans les grandes métropoles.

 

En effet, la très grande majorité du peuple de France ne se reconnait plus dans leur cause qui lui est étrangère et donc, elle la déserte.

Objectivement, les activistes d’extrême gauche sont en train de vitrifier le mouvement des Gilets jaunes, de le stériliser et d’en exclure la part majoritaire du peuple de France qui s’était levée le 17 novembre. Ils confortent le pouvoir macronien, sa dérive dictatoriale et la demande d’ordre d’une partie de la population qui vient ainsi au renfort du pouvoir.

La démonstration mathématique de ce qui précède est parfaitement observable dans la ville de Toulouse, épicentre du phénomène en province.

Ici, une grosse manifestation en centre-ville c’est habituellement entre 50 et 80.000 personnes. Ainsi pour les manifestations contre la loi travail nous étions environ 80.000 dans la rue, majoritairement des gens de gauche d’ailleurs.

Or, actuellement, les plus grosses manifestations de gilets jaunes en centre-ville de Toulouse ne regroupent plus que 12 à 15.000 manifestants au maximum. Et encore c’est un record de France.

 

→ Qu’est-ce que cela veut dire ? Où est passée la gauche classique ?

Cela veut tout simplement dire qu’il manque au moins 65.000 personnes, essentiellement issues de la gauche classique, qui ne viennent pas aux manifestations des gilets jaunes en centre-ville de Toulouse.

Voilà exactement le résultat de l’activisme des forcenés qui ont cannibalisé le mouvement et l’ont littéralement vidé. Malgré la formidable fronde contre le gouvernement Macron, même la gauche classique ne se reconnait plus dans ces manifestations.

Autre phénomène qui ne trompe pas, dans une ville qui compte environ 120.000 étudiants dont une très grosse masse inscrite à la fac du Mirail, intégralement contrôlée par l’extrême gauche, on ne voit pratiquement aucun étudiant dans les cortèges.

Pourtant au coup de sifflet, les organisations en question peuvent en mobiliser plusieurs dizaines de milliers en quelques jours si non quelques heures.

 

→ Alors quoi ? Qu’est-ce que cela veut dire ?

Tout simplement que les organisations extrémistes de gauche n’ont pas appuyé sur le bouton de la mobilisation estudiantine. On peut se demander pour quelle raison. Serait-ce qu’elles auraient peur de perdre le contrôle et de voir une jonction se faire entre les étudiants et le reste de la population en rébellion ?

C’est un mystère insondable, mais il doit bien y avoir une explication. Pourquoi l’extrême gauche n’a-t-elle pas jeté les masses estudiantines et lycéennes dans le combat comme elle le fait si souvent avec une maîtrise absolue ? Quelle en est la raison occulte ? Y aurait-il un arrangement tacite ou négocié ?

Bref, le constat est le suivant : chassée par les mondialistes immigrationnistes fanatiques, la gauche classique a déserté le mouvement. Les étudiants, les lycéens et les profs ne sont pas non plus au rendez-vous.

Il est temps de leur lancer un appel au-delà des clivages.

Débarrassons-nous des activistes d’extrême gauche alliés objectifs du pouvoir, débarrassons-nous des clivages factices qui nous divisent, unissons-nous, reprenons le mouvement à notre compte, parlons-nous, retrouvons-nous.

Le mouvement des Gilets jaunes a fait naître l’immense espoir d’une réconciliation nationale du peuple de France au-delà des clivages politiciens que les partis électoralistes entretiennent pour nous diviser. Faisons comme nos voisins italiens, enjambons ces fausses divisions qui n’ont pas lieu d’être et qui nous mettent à la merci de ceux qui nous dépouillent.

Gilets jaunes de France, unissons-nous. Saquons ceux qui nous divisent, Macronistes et mondialistes, traîtres à la cause qui nous unit et faux amis qui nous poignardent dans le dos.

Nous ne pouvons rien les uns sans les autres, ceux qui se croient encore de droite sans ceux qui se croient encore de gauche.

Ces catégories n’existent plus, il nous faut tout réinventer. Nous ne pourrons pas le faire les uns sans les autres. Nous ne pourrons pas le faire sans éjecter les imposteurs et les traîtres.

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