gaulois réfractaires

 

Le billet de Nicole MINA

 

Au-delà de événementiel, que retenir de cette résistance spontanée, venue du vrai peuple, de la vraie France, celle d’en bas, celle qui trime, tremble pour la sécurité de ses enfants, craint de perdre son emploi, et voit ses vieux grelotter faute des moyens de se chauffer et faire les poubelles pour manger ?

 

Les commentaires entendus ces derniers jours sont édifiants.

Ces Gaulois resurgis du terroir et de la mémoire ancestrale en ont marre de subir. Héritiers des jacqueries, ils se révoltent pour exprimer leur ras-le-bol d’être pressurisés. Leurs aïeux se battaient contre la taille et la gabelle, eux se battent contre les taxes, les impôts et les décisions injustes qui font qu’ils travaillent 7 mois et demi sur 12 pour l’État.

La première revendication est bien sûr contre l’augmentation du prix du gazole, le carburant le plus utilisé en France, jusqu’alors le plus économique, et dont la flambée pèse sur les foyers les plus modestes, ceux dont le couple travaille pour des salaires au SMIC et qui doivent assumer un loyer, la crèche et/ou la garderie et la cantine des enfants.

Ensuite vient la colère à propos des retraites, devenues de plus en plus insuffisantes, coincées d’une part entre les prix des denrées alimentaires, des énergies de chauffage et d’autre part des prélèvements sur des montants très loin d’être indexés sur le coût de la vie et revalorisés comme il le faudrait.

Et puis il y a l’angoisse de la jeune génération, celle qui devrait mordre la vie à pleine dents avec l’espoir, le rêve ou le projet sur la ligne de leur horizon. Nos jeunes sont pessimistes, désabusés. Ceux qui cherchent un emploi, et je les comprends, sont stressés, nerveux. Mais là où j’ai eu mal, c’est d’entendre une fois de plus une jeune femme de 34 ans expliquer pourquoi elle avait décidé de ne pas avoir d’enfant. « Tu comprends, m’a-t-elle dit, je ne veux pas mettre au monde un malheureux. Je travaille, mais mon salaire ne me permettrait pas d’élever un enfant, de le gâter, si je me retrouve seule. Et si la boîte où je travaille ferme, alors comment je fais ?… Alors tu vois, j’ai ma petite chienne, ça me contente ». Quelle tristesse ! Être poussée à investir son potentiel d’amour sur un animal parce qu’on a peur de donner la vie à un enfant dans CE monde ! Ce triste exemple illustre le malheur d’une société décadente, déliquescente, où l’instinct de survie de l’espèce est remplacé par le suicide générationnel… On atteint le fond du gouffre de l’inhumanité où nous ont plongés les faux humanistes, en réalité nos assassins.

Enfin, j’ai rencontré aussi les « lucides » de cette France d’en bas, qui paient des impôts, disent-ils, pour alimenter nos dirigeants qui se gobergent, dépensent des millions en vaisselle, décoration élyséenne, volent dans des avions consommant des millions d’euros de kérosène en un mandat. Ils ont conscience que les « politiques » les grugent de promesses pendant les campagnes et une fois élus votent des budgets pharaoniques destinés à nourrir… des « migrants » importés pour remplacer précisément les contribuables français qui les nourrissent… Comme si cela ne suffisait pas, non contents d’alimenter les Africains sur notre sol, ils distribuent des milliards aux pays d’Afrique qui envoient leurs ressortissants chez nous.

D’ailleurs, parlons-en, de ces immigrés dont on nous dit qu’ils sont des « chances pour la France ». Nous en avons vu parmi les Gilets Jaunes, oui, mais cinq ou six sur les quelques deux mille personnes qui sont passés sur le rond-point (de Gallargues). C’est dire leur degré d’implication dans notre société… c’est dire aussi que la plupart d’entre eux vivent mieux que les « souchiens » que nous sommes. Les résistants ne s’y trompent pas d’ailleurs. Pas racistes, mais style « Français d’abord »…

J’ai aussi pu constater que nos « Gilets Jaunes » ne sont pas dupes, ils s’informent. Ils savent que l’UE est un fléau, qu’elle nous prépare à l’esclavage en nous supprimant la monnaie matérielle, et en préparant le revenu universel, pour faire de nous des consommateurs de produits frelatés nous conduisant plus vite à la mort.

 

Vivent les Gaulois réfractaires !

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