Le billet de Nicole MINA (Conseillère Régionale R.N Occitanie)

 

Macron qui descend, Macron qui monte… les sondages ne sont que des sondages, mais faut-il pour autant les traiter par l’indifférence ? Chacun d’entre nous est tenté bien sûr d’interpréter ces parutions chiffrées comme l’y incitent ses opinions. Et parmi les Français patriotes, grande est la tentation de mettre en avant la parenté de tel sondeur avec Macron, ou sa sujétion au système pour minimiser la hausse du triste sire.

 

Certes… il y a sans doute quelques points ajoutés par ci par là, mais la prudence exige que nous considérions la hausse macronienne pour ce qu’elle est : une réalité issue de la peur du chaos, orchestrée et alimentée par Macron pour sortir du marécage qui l’enlise. Et cela doit nous inciter à redoubler de combativité en vue des Européennes, où les souverainistes doivent obtenir le meilleur score possible.

En effet, l’optimisme né des précédents sondages ne doit pas faire oublier les leçons d’un passé récent -les élections présidentielles- qui ont vu un vieux jeune homme inconnu mais sémillant, arriver sur le devant de la scène à grands renforts de coups de com’ et se faire élire « parce qu’il est charmant » et parce qu’il avait déclaré péremptoirement que « Marine Le Pen amènerait le chaos » (quelle ironie quand nous considérons la situation actuelle !).

Aucune mise en garde sur son absence d’expérience réelle en matière de gouvernance ou sur sa dangereuse aptitude à ne jurer que par la caste de la finance, aucune analyse sur sa personnalité qualifiée de psychopathique par un éminent spécialiste n’étaient venues contrebalancer ses effets de manches, ses envolées lyriques, ses sourires de façade… Du coup, tandis que l’abstention dominait le deuxième tour de scrutin, la majorité des votants avait été aveugle à ses véritables desseins, et avait choisi de croire aux lendemains qui chantent. Les rats suivent souvent les bons joueurs de flûte…

Venu le temps du désenchantement, nos compatriotes ont retrouvé l’esprit de jacquerie pour défendre leur droit à vivre mieux sur le sol de leurs ancêtres. Je parle bien sûr du mouvement des Gilets Jaunes. Partie d’un élan profond né d’une souffrance sociale réelle, cette impulsion a drainé les forces vives de la nation. Je les ai rencontrés sur les ronds-points, ces Français passés en quelques heures de l’état de citoyens modèles à celui de révoltés. J’y ai vu des travailleurs en mal de travail, des retraités pouvant à peine survivre après une vie de labeur. J’y ai vu aussi cette aberration sociale : des jeunes adultes contraints de retourner vivre chez leurs parents faute de ressources, alors que depuis des siècles (en général), les jeunes générations ont toujours accédé à plus de confort que leurs aînés.

Dans un premier temps, les Gilets Jaunes ont drainé la sympathie de la grande majorité des Français, d’autant que le mot d’ordre était l’apolitisme. Malgré les blocages autoroutiers, la compréhension était de rigueur et la population acceptait les contraintes légitimées par les justes revendications.

Puis est venu le temps des violences. Surprise ! Comment se faisait-il que ces Gilets Jaunes, de comportement bon enfant, soient passés au statut de casseurs de vitrines, de jeteurs de cocktails Molotov, de pilleurs de distributeurs de banques ?  Très simple : Macron et ses sbires n’étant jamais à court d’idée manipulatoire, une situation de chaos a été organisée. A partir, bien sûr de la meilleure courroie de transmission qui se puisse trouver : les Antifas et Black Blocs, émanations bien connues de l’extrême gauche mélenchoniste et formés aux saccages en tous genres. En un mot, des Insoumis soumis au système

Alors, bien sûr, Madame et Monsieur Toutlemonde ont pris peur. Pensez ! Les télés leur montraient l’effrayant visage de la violence. Gentils policiers contre méchants Gilets Jaunes (sans gilet d’ailleurs pour une bonne partie). La guerre dans les rues, quoi ! Au secours ! Vite, qu’on retrouve le calme…  et tant pis si on risque plus de se faire arracher le sac à main par un « jeune » que de recevoir un pavé sur la tête… L’essentiel est de retrouver l’ordre républicain auquel on nous fait croire.

La sortie des Foulards Rouges, aussi ratée et ridicule qu’elle ait été, a tout de même porté ses mauvais fruits : la peur du chaos dont Macron se vante d’être le rempart est entrée dans les esprits. Ces vieux bobos endimanchés sont apparus à beaucoup de frileux comme la raison personnifiée. Tout plutôt que le désordre.

Ont suivi la manipulation du Grand Débat, qui tourne au grand déballage verbeux de Macron transformant sa tournée des maires en campagne pour les Européennes, et une vague promesse de RIC en vue d’attirer l’électeur en mal de reconnaissance le 26 mai et de le faire « bien » voter.

L’éventualité d’une liste « Gilets Jaunes » semblant se dégonfler comme une baudruche, d’autres montages peuvent être conçus pour contrer les listes souverainistes qui se veulent garantes d’une réforme de l’Union Européenne.

Tout est donc sur les rails pour que Macron et les euro-mondialistes barrent la route aux patriotes. Il est vrai néanmoins que, d’après un sondage diffusé le 7 février, 64% des Français soutiennent les Gilets jaunes et 77% d’entre eux pensent que la mobilisation est justifiée, confortant une adhésion croissante au mouvement.

A nous par conséquent de ne rien lâcher, de vêtir nos gilets jaunes, de communiquer sans relâche pour maintenir intacte la volonté de continuer le combat des VRAIS Gilets Jaunes et préparer le meilleur vote possible pour les Européennes.

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