Le billet de Martin Moisan

 

 

Tel est le titre d’un article du Parisien Aujourd’hui en France concernant la mort de deux jeunes délinquants dont le scooter est allé s’encastrer dans un bus lors d’une poursuite avec des fonctionnaires de police.

Ce titre à lui seul est une synthèse de la connerie ambiante qui préside au traitement de nos rapports avec les communautés musulmanes.

 

 

Connerie des médias de grande audience et des leaders d’opinion au premier chef

 

Ce n’est pas en véhiculant de cette manière la doctrine permanente de l’excuse que les choses vont s’arranger. Ainsi, du simple point de vue des deux lascars qui ont perdu la vie dans cette lamentable affaire, on peut considérer que c’est justement parce qu’ils se savaient excusés de tout par avance, exonérés de toute culpabilité, qu’ils s’autorisaient tous les débordements, toutes les conduites à risque et plus généralement toutes les transgressions des règles sociales et qu’à la fin ils en sont morts de manière aussi stupide qu’ils avaient vécu.

Ainsi on peut affirmer avec la plus grande certitude que si ces deux jeunes sont morts, c’est bien parce qu’ils pensaient que tout leur était permis. Ce comportement de la presse et des leaders d’opinion est totalement irresponsable ; surtout avec les tenants d’une religion fondée en partie sur le « mektoub » c’est à dire sur le destin écrit par avance par le Très Haut. Concept qui, en l’espèce, peut se traduire de la manière suivante :

« Si ce n’est pas mon jour et si ce n’est pas écrit, je peux semer la police, foncer et défier la mort en doublant le bus par la droite le long de la glissière, je ne risque strictement rien. »

Et paf, justement c’était le jour.

Doctrine de l’excuse et mektoub ne font pas bon ménage, il serait temps de le comprendre.

La responsabilité des médias main stream et des leaders d’opinion qui prônent la doctrine de l’excuse est totale dans les conduites transgressives des jeunes musulmans de France. En l’occurrence, elle est totale dans la mort de ces deux-là. Si on ne leur avait pas laissé croire que tout leur était permis, ils seraient toujours en vie.

En icone, on ne manquera pas de se rappeler la fin tragique de Zied et Bounah, qui dans un contexte analogue n’avaient rien trouvé de mieux que d’aller se planquer dans un poste à haute tension.

D’un drame à l’autre, d’une connerie à l’autre, décidément nos biens pensants n’apprennent jamais rien, rien ne leur sert jamais de leçon. Tout au contraire ils augmentent sans cesse les doses dans un continuum sans fin.

 

« Mektoub » : Irresponsabilité des parents, incompatibilité de l’Islam avec nos règles

En parfaite bonne conscience, en totale innocence, l’article du Parisien reprend sans aucune nuance ni commentaire ou mise en garde, les propos complètement déconnants du père et de l’oncle de l’une des deux victimes.

« La police a fait une grande erreur en poursuivant à tout prix mon fils. Ils connaissent pourtant tous les jeunes du quartier. Ils auraient pu l’arrêter plus tard. Ils savent où il habite. Mais je fais confiance à la justice pour savoir ce qui s’est passé »

« Il n’avait pas de casque, a brûlé des feux rouges. Il était en infraction, admet l’oncle. Mais il n’était pas armé. N’avait tué personne. Fallait-il aller jusqu’à le pourchasser avec un véhicule de la Bac ? Il a été obligé avec son ami de prendre l’autoroute dans le noir, sans éclairage sur le scooter et sans casque. On les a envoyés à la mort. Mon neveu avait 17 ans, son copain 19 ans. Ils avaient peur, avec la police aux trousses. Et voilà le résultat. Il est de la responsabilité de l’État de veiller sur nos enfants. La police également. Ils auraient dû faire en sorte que ces gamins ne se blessent pas. Et malheureusement, on a ôté la vie à deux personnes. »

Ils n’étaient pas armés … Ah bon, encore heureux, parce qu’ils auraient pu l’être ? Non, mais où ils vont les deux parents ? Ce sont eux qui font les lois en France ? Ce sont eux qui disent ce que la police peut faire et ne doit pas faire et comment elle doit s’y prendre ?

Éternelle litanie, propos sans cesse répétés, encore et toujours. Jamais personne ne remet les pendules à l’heure. Surtout pas la presse qui diffuse en cautionnant.

Pourtant, ces deux imbéciles, aussi bien le père que l’oncle, feraient bien de la fermer. Eux aussi sont entièrement responsables de la mort de ces deux gamins. En effet, à travers leurs propos, on comprend parfaitement le genre d’éducation qu’ils ont donnée à leurs enfants, ou plus exactement de contre éducation. Là aussi on peut se poser des questions. Voir comment ces gens mettent la police en cause alors qu’elle n’a fait que son devoir, démontre bien les principes dans lesquels ils ont éduqué leurs gamins, déjà connus comme délinquants comme le révèlera la directrice des services de sécurité de l’Isère. Là aussi, on retrouve bien une partie de ce que porte l’Islam, qui le rend incompatible avec nos règles de vie et qui peut se résumer de cette manière :

« Dès lors que tu es en règle avec Dieu, tu n’as plus aucun compte à rendre sur cette terre. »

Donc aucun compte à rendre à la police. Si la police te poursuit, tu te casses … et si tu te casses la police n’a qu’à te laisser filer, mektoub … C’est bien ce que disent le père et l’oncle. Oui, la famille par la contre éducation qu’elle leur a donnée et qui ressort en filigrane des propos de l’oncle et du père est aussi responsable de la mort de ces deux gamins.

Quand le procureur fait ce qu’il peut pour éviter les débordements … en vain …

 

Il faut absolument visionner la vidéo de la conférence de presse du procureur en présence de la Directrice départementale de la sécurité publique de l’Isère. Elle aussi est une synthèse des rapports de soumission des pouvoir publics vis à vis des communautés musulmanes.

En sueur et marchant sur des œufs lors de sa première interview, le pauvre homme tâche de justifier comme il peut l’action des policiers. Un juge d’instruction sera désigné pour faire toute la lumière même si « on sait déjà les causes nettes et précises des circonstances. »

Pourquoi encore des investigations si tout est déjà net à ce stade ?

Plus à l’aise lors de sa conférence de presse, affichant même une tendance rock and roll modérée, par des chaussettes union jack (pas facile d’être proc et rocker à Grenoble…), le procureur s’empressera d’exonérer le chauffeur du bus :

« Qui a fait l’objet d’un test sur l’alcool et sur l’éventuelle consommation de stupéfiants, ces tests se sont révélés totalement négatifs, donc nous étions sur un professionnel en parfait état a priori de conduire son véhicule … »

Pourquoi a priori, puisque le chauffeur a été examiné à posteriori justement, et que les tests se sont révélés négatifs. Il resterait encore une possibilité d’impliquer sa responsabilité après ces tests ? Quel doute resterait encore à purger ? Pourquoi cette mise en suspend ?

On voit nettement ici que la pratique lors de ce genre d’événement est de mettre systématiquement en cause tous les protagonistes de l’affaire, mis à part bien entendu les délinquants, qui par leur connerie se sont fracassés tout seuls. On voit bien qu’il importe à tout prix de les exonérer de toute responsabilité car si non … les quartiers prennent feu.

Qu’il s’agisse des policiers, du chauffeur de bus et même s’il le fallait du type de la voirie qui n’a pas signalé je ne sais quoi, ou du lampiste qui n’aurait pas changé une ampoule de réverbère, toutes les responsabilités doivent être systématiquement recherchées pour exonérer les seuls responsables. Tel est l’usage républicain dès lors qu’il s’agit de jeunes de banlieue hautement inflammables.

A-t-on déjà vu un tel luxe de précautions judiciaire lorsqu’il s’agit de vous ou moi. Bien entendu que non. C’est même strictement l’inverse. Nous, en règle générale, on nous bâcle. Qui peut dire le contraire ? Il n’y a qu’à regarder comment sont traités les gilets jaunes éborgnés.

Câlinothérapie et racisme d’État

Comme de bien entendu, le procureur et la directrice de la sécurité ont reçu les parents pendant près d’une heure et demie, en présence du directeur général de l’association d’aide aux victimes (pourquoi des victimes, quelles victimes et victimes de quoi au juste si non d’eux-mêmes et de leurs conduites à risques ?) … Câlinothérapie de groupe au programme, preuve que l’État traite ces populations comme on traite, des malades, des immatures ou des infantiles capricieux. De mon point de vue, il s’agit là d’une discrimination raciste caractérisée. Pourquoi infantiliser et déresponsabiliser de la sorte ces populations ? Pourquoi ne pas les traiter comme tout un chacun. Seraient-elles à ce point affaiblies qu’il faille sans cesse les plaindre et les traiter en inférieurs ? Oui, il semble bien que le racisme d’Etat se loge à cet endroit précis.

« Nous avons vus les pères, les oncles, un frère, une sœur … pour leur expliquer ce qu’on sait de cet accident … très vite, vous y êtes habitués comme moi … certains membres des familles ont mis immédiatement en cause les médias locaux en disant : ils disent ça alors que c’est totalement faux ».

 

Et oui, les services de l’État admettent que ces populations sont coutumières de la chicaya et de l’embrouille. C’est bien de le dire, Monsieur le procureur.

Nettement moins à l’aise, le procureur va même devoir inviter les médias locaux à la prudence :

« Tout ça suscite un certain nombre de récriminations, d’agissements que je voulais vous relayer …en vous incitant mais c’est votre job, d’être prudents dans tout ça … »

Mais depuis quand la justice donne des consignes à la presse ? Est-ce à ce point banal qu’elle puisse le faire en pleine conférence de presse publique et relayée sur les réseaux sociaux sans que cela choque ? Décidément les accommodements raisonnables avec les communautés musulmanes justifient tous les renoncements et toutes les transgressions y compris de principes qui fondent notre démocratie. C’en est à un point que cela se fait de la manière la plus banale et la plus naturelle ; preuve s’il en fallait encore, que la confrontation avec l’Islam ne va que dans un sens, celui de la soumission. Le job de la presse c’est d’être prudente avec les musulmans. Belle découverte !

Autre accommodement, même si ce n’est pas la procédure comme le dit le procureur très mal à l’aise, les familles ont été autorisées à voir les cadavres à la morgue. Il faut ce qu’il faut pour apaiser les tensions, s’il faut transgresser, même le procureur transgresse.

Tenaillé par les journalistes qui cherchent manifestement une implication en responsabilité de la police, le procureur indiquera que des autopsies seront pratiquées, qu’une instruction sera ouverte pour recherche des causes des décès, qu’un expert judiciaire sera nommé pour expertiser le bus, la voiture de police, le scooter. Bref, comme d’habitude, tout sera fait pour ne laisser subsister aucun doute et pour donner le gage aux populations musulmanes, qu’encore, bien plus que leur droit leur aura été fait. Il faut bien le comprendre, ces gens ont bien plus de droits en France que n’importe qui. Telle est désormais la doctrine de l’État.

En réponse à une question des journalistes, la directrice de la sécurité publique confirmera que les deux victimes étaient connues de la police.

Pour finir, le procureur fera le lien entre cette affaire et les émeutes qui s’en sont suivies dans le quartier Mistral où vivaient les deux jeunes : l’école d’infirmière, un local associatif et une dizaine de voitures incendiés le premier jour, 65 cette nuit (soixante-cinq) dans d’autres quartiers de Grenoble, et surtout comme de bien entendu, pratiquement aucune arrestation (une seule) malgré l’implication d’une centaine de personnes … Classique et tout à fait banal.

Oui, cette affaire est une nouvelle fois une synthèse de l’incompatibilité de l’Islam avec nos règles de vie en société et une synthèse de tous les accommodements et renoncement que concède le pouvoir pour tenter de faire accroire le contraire.

Non, le mektoub n’est pas compatible avec la doctrine de l’excuse, non le fait d’être en règle avec Dieu n’exonère pas de devoir se soumettre aux règles de droit.

Non, il n’y a plus d’intégration ni d’assimilation possibles. Si cela avait été le cas il aurait fallu en apporter la démonstration sur des volumes de population encore gérables.

Au niveau de submersion où nous en sommes, ce n’est définitivement plus possible. Grenoble et la France n’ont pas fini de brûler.

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