Le billet de Nicole MINA, Conseillère Régionale RN Occitanie

 

Les révolutions, démarrées par de sincères militants du mieux vivre, ont toujours été confisquées par des malfrats, des individus de basse morale uniquement préoccupés par les prébendes de pouvoir. Ce fut le cas en France en 1789 et en Russie en 1917. Ne nous laissons pas confisquer la révolte des Gilets Jaunes !

 

 

Le 17 novembre a vu le coup d’envoi spontané du mouvement des Gilets Jaunes. La décision de camper sur les ronds-points a été prise dans la foulée de cette première journée.

Ayant été dès ce jour qui fera date sur un rond-point stratégique en petite Camargue, je puis affirmer que les préoccupations de la très grande majorité des gilets jaunes étaient axées sur la baisse du pouvoir d’achat et l’immigration. Suivaient des développements fort logiques sur le fait que le coût de l’immigration induisait la baisse des revenus des Français, de façon directe par les milliards consacrés aux aides, mais aussi de manière indirecte par les augmentations de méfaits tels que dégradations urbaines, brûlages de voiture, agressions, etc… et qui retombent inévitablement sur les contribuables en impôts supplémentaires, surfacturations d’assurances, et surcoûts juridiques.

Également, le chômage endémique depuis des années était cité comme conséquence de cet apport de population employée « au black » dans de nombreuses entreprises… J’avais d’ailleurs expliqué que les régions finançaient les structures1 s’engageant à former professionnellement des migrants alors que des Français peinent à trouver du travail.

En gros, les discours de ces Français, passés en quelques heures de l’état de citoyens paisibles en résistants contre un État inique se situaient nettement à droite, et en tous cas s’adossaient à la nécessité de se retrouver « chez soi » en France et de retrouver l’équilibre social que nous avons connu avant les grandes vagues invasives. Même des personnes avouant être à l’origine de gauche adhéraient totalement à cette indispensable retour à une identité européenne.

De plus, rares ont été les Gilets Jaunes d’origine allogène. Quelques Français d’origine antillaise et maghrébine, il est vrai, mais fort peu. En revanche, les veilleurs de la nuit étaient titillés par des « chances pour la France » venus de Nîmes. Il faut dire que nos GJ Camarguais étaient en majorité des chasseurs, et du coup ces « jeunes » ont compris que l’agression des vieilles dames était moins périlleuse, et ont cessé leurs nocturnes provocations.

Ces constatations s’étant vérifiées partout en France, je puis affirmer que le mouvement GJ, bien que se déclarant apolitique, se situait sur ce qu’il est convenu de définir comme « de droite » et « identitaire ». La preuve résidait dans les positions clairement opposantes de la gauche au début du mouvement, Mélenchon en tête.

A mon avis, le point de retournement de cette vague protestataire fut l’irruption quelque peu brutale et inattendu d’un engin de chantier dans la cour du ministère de Benjamin Griveaux. Applaudi par la France goguenarde devant la fuite éperdue d’un ministre se croyant intouchable, cet exploit était en fait un symptôme :  le conducteur de l’engin était un cégétiste, aidé par plusieurs autres militants du même syndicat.

Puis a été organisée la mise en avant de divers représentants « officiels » des GJ dont je ne citerai pas le nom, mais dont les discours tournaient – Ô hasard qui fait bien les choses – autour des revendications classiques de la gauche, excluant de facto le problème majeur de l’immigration. Leurs propos anti-capital obéraient totalement la préoccupation majeure des Français. Tous ces usurpateurs fabriquaient un écran de fumée devant la révolte légitime du 17 novembre. Le summum fut l’annonce d’une liste GJ pour les Européennes par une groupie au macronisme décomplexé.

S’en est suivie une escalade dans la violence, samedi après samedi, dans des dégradations les plus graves, attribuées systématiquement aux Gilets Jaunes. Alors que personne ne peut aller sur une manifestation sans être fouillé, dépouillé de la moindre paire de lunettes de protection, du moindre foulard jugé suspect, le journal godillot « Le Parisien » nous « informe » que le gouvernement mènerait une lutte contre les antifas et les blacks-bloc que l’on retrouve pourtant dans chaque manif’ armés jusqu’aux dents de leurs armes préférées : cocktails molotov, marteaux et autres joyeusetés qui leur sont habituelles. L’éventualité d’une collusion entre le soldat Macron qu’il faut sauver et son chien de garde Mélenchon devint une évidence pour les observateurs éclairés.

Du coup, les Français pourtant si naïfs lors des élections présidentielles de 2017 ne s’en laissaient plus compter et ils continuaient à se déclarer solidaires des GJ. Alors notre Macron croyant pouvoir réitérer l’exploit de la contre-manifestation des années gaulliennes, et fit sortir ses soutiens. Las ! Ne se montra qu’une poignée de « foulards rouges », aussi méprisants envers les « gueux » que pitoyables dans leurs certitudes de bobos repus2.

Ensuite, nos dirigeants euromondialistes, beaucoup plus intéressés à conserver leurs prébendes qu’à sortir le pays de l’ornière, inventèrent un Grand Débat qui n’est autre que la campagne macronienne des élections européennes, suivi d’une promesse de référendum d’initiative citoyenne… mais concocté par l’État (admirons l’humour !).

La dernière trouvaille consiste à accuser les GJ d’être à l’origine du chômage partiel de 70.000 salariés, et de la fermeture de commerçants ruinés par les manifestations… quand ce ne sont pas des inscriptions antisémites tracées… la veille du passage des GJ !

En un mot, le gouvernement impuissant à satisfaire les revendications des Français, parce que totalement inféodé à Bruxelles, tente de confisquer la révolte populaire pour l’étouffer et la récupérer à son profit grâce à ses serviteurs soi-disant Insoumis.

En fait le fond du problème vient de ces fausses élites qui se croient supérieures, oublient les fondamentaux humains, ont mis en panne l’ascenseur social qui faisait l’honneur de la société Française et nous écrasent plus qu’ils ne nous gouvernent.

Grande est notre responsabilité pour inverser le cours délétère du mondialisme sorosien et la déliquescence européenne qui en découle. Le combat continue !

 

 

 

Notes:

(1) Parmi les entreprises bénéficiaires des largesses avec vos impôts, on trouve ADECCO et STARBUCK. A boycotter bien sûr !

(2) Que bizarrement les hordes de casseurs n’ont pas perturbés

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