Montpellier danse aquarius

 

Le billet de Martin Moisan

 

L’arrestation hier soir d’Éric DROUET et d’une bande de paisibles promeneurs en plein PARIS m’a rappelé les jeudi après-midi de mon enfance quand ma grand-mère nous amenait voir GUIGNOL au Jardin de Plantes.

 

Ha ha ha ha les amis, quelle rigolade, quel ridicule, j’en suis encore tout esbaudi ! Ha ha ha ha, mais que ce fut drôle ! Mais que ce fut drôle !

Même les filles qui l’accompagnaient en garde à vue en étaient hilares. Trop belles les filles, bravo, bravo et encore bravo !

Éric DROUET

Quelle magnifique image qui restera dans notre mémoire nationale. On aura tout oublié du funeste MACRON, que ces photos resteront aux côtés des grandes illustrations de notre roman national.

Quelle farce les amis, en plus Éric DROUET avait clairement annoncé le programme :

 

«Ce soir, on va pas faire une grosse action mais on veut choquer l’opinion publique. »

 

Choquée, l’opinion publique, elle l’est, et comment ! … Tout le monde comprend maintenant que nous sommes réellement entrés en dictature et que MACRON est devenu fou. Et ça pour le coup, ça choque en effet.

Piégés, comme des bleubites les MACRON et CASTANER se sont fait « nasser » comme des débutants. Nos deux marionnettes nationales se sont précipitées tête baissée dans le piège que leur avait tendu DROUET. Et pourtant, ils étaient prévenus, le rusé DROUET les avait déjà baladés il y a 15 jours, eux, leurs services et leurs pandores dans un Versailles vide de gilets jaunes.

Comme quoi l’arrogance et le mépris rendent aveugle, comme quoi le ridicule ne tue pas surtout quand on a pris un abonnement comme l’ont fait MACRON et CASTANER : 2019, commence sur une farce à l’italienne dans laquelle MACRON vient une nouvelle fois de se couvrir de ridicule. Triste farce quand même que celle de notre entrée en dictature.

Nous l’avions appelé de nos vœux lors de nos assises de l’enracinement, face aux temps qui s’annoncent la France a besoin de saints et de héros. Éric DROUET, Priscilla LUDOWSKI, Maxime NICOLLE, Laetitia DEWALLE et la plupart des leaders naturels des gilets jaunes sont des héros ; tout comme les 12 morts et les centaines de blessés depuis le 17 novembre 2018. D’autres qui se présentent comme des leaders ne sont en revanche que des escrocs pour certains, et des jobards pour d’autres. Le peuple de France reconnaîtra les siens.

Totalement isolé et au point d’affolement et de nervosisme où il en est, MACRON ne peut plus faire que des erreurs. Après les rebonds de l’affaire BENALLA, ce nouvel épisode en est la démonstration.

MACRON dont l’image publique ne cesse de se noircir vient de fabriquer les figures radieuses et héroïques qui incarnent le mouvement des gilets jaunes. Commencée en fanfare sur une telle bévue, il y a tout lieu de penser que 2019 s’annonce comme une très grande année, celle de sa déconfiture totale.

La funeste marionnette que le système a placée à l’Élysée ferait bien de s’écarter dans la dignité tant qu’elle le peut encore. MACRON a commencé son année par des vœux menaçants et méprisants à l’encontre de la majorité du peuple qui exige son départ, il vient une nouvelle fois de se couvrir de ridicule face à ceux que pourtant il toise de son mépris et de son arrogance.

Le point de non-retour approche. Tous ceux qui souhaitent son départ doivent désormais se solidariser et manifester de toutes les manières leur soutien aux gilets jaunes et au grand mouvement de libération nationale qu’ils ont initié.

 

 

 

 

Ci joint le Communiqué de Maître Khéops LARA, Avocat de M. Éric DROUET, aux sympathisants des Gilets jaunes et à leurs contempteurs

 

Hier, mercredi 2 janvier 2019, M. Éric DROUET, figure des Gilets jaunes, a une nouvelle fois été arrêté arbitrairement et placé en garde en vue à la demande de la Préfecture de police de Paris et sans que le Parquet de Paris, décidemment bien docile et accommodant, n’émette aucune objection ou joue son rôle de contrôle des gardes à vue. J’ai pu m’entretenir avec Éric DROUET et l’assister à son audition jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Le crime d’Éric DROUET ? Avoir déposé des bougies, avec d’autres amis et sympathisants Gilets Jaunes, sur la place de la Concorde à Paris en hommage aux victimes Gilets Jaunes décédées pour des motifs variés à l’occasion des manifestations et de l’occupation des ronds-points. Puis d’avoir voulu se réunir avec quelques proches et amis dans un endroit privé, un restaurant notamment, pour discuter et échanger.

Et le tout sans violence, sans haine. C’est cela l’action de « choc de l’opinion publique » qu’évoquait Éric DROUET… La Préfecture de Police y a cru voir une manifestation qui aurait dû être soumise à déclaration préalable. Et donc un délit pénal susceptible d’une peine d’emprisonnement. Non, vous ne rêvez pas.

A Paris, capitale de la France, où fut proclamée la déclaration des droits de l’homme qui consacre la liberté de réunion, de circuler, d’opinion et même de manifestation, vous pouvez être arrêté pour avoir déposé une bougie, pour avoir rendu un modeste hommage aux morts innocents du mouvement social le plus important qu’ait connu la France depuis des décennies… parce que vous n’avez pas fait de déclaration préalable en Préfecture et rempli un formulaire !

Le monde entier ne pourra désormais que se moquer, à juste titre, de cette France si prompte à dénoncer les arrestations similaires d’opposants politiques sous d’autres cieux et dont tout le monde comprend qu’il s’agit ni plus ni moins de mesures d’intimidations… Mais on est bien peu regardant quand de telles pratiques apparaissent sur notre sol.

C’est pour ma part, en tant qu’avocat, un jour, ou plutôt une nuit, bien sombre, quand vous devez assister des personnes qui doivent subir de longs interrogatoires répétés (c’est la 3ème fois en 1 mois que j’assiste Éric DROUET sur cette infraction « politique ») sur leur seules idées politiques et leurs modalités de réunion…

Les médias ont leur part de responsabilité dans le harcèlement policier dont est l’objet Éric DROUET, ces médias et chroniqueurs professionnels qui relayent complaisamment, sans le moindre effort de vérification, les calomnies contre Éric DROUET le qualifiant de « putschiste », d’ « extrémiste »… ce qu’il a toujours contesté haut et fort.

Bien des journalistes devraient aujourd’hui se poser la question de leur comportement de « chiens de garde » contre d’Éric DROUET et le mouvement des Gilets Jaunes en général. Car derrière ce vomis policier, médiatique et politique déversé sur Éric DROUET, c’est bien vous, hommes et femme de la France « d’en bas » que l’on insulte, que l’on n’estime pas dignes de manifester, et même circuler comme Éric DROUET, à Paris.

Au regard des éléments du dossier que j’ai pu connaître, l’arrestation et la garde à vue de Éric DROUET sont totalement injustifiées et arbitraires. J’ai demandé à l’issue de la garde à vue au Procureur de la République de Paris la levée immédiate de celle-ci. Je profite également de la présente pour demander également la levée des gardes à vue des personnes qui accompagnaient Éric DROUET et dont leur courage doit être aussi salué. Il est temps que chacun reprenne ses responsabilités et reviennent à la raison.

Maître K. LARA

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