Discours intégral d’Érick Cavaglia

 

Chers Amis,

Merci de vous être déplacés afin d’honorer nos traditions et de partager un moment de convivialité au sein de notre communauté soudée par un même idéal, l’amour de notre terre, en présence de notre président Richard Roudier.

Nous ne sommes pas rassemblés ce soir pour « broyer du noir » (1) – je ne sais si le CRAN (2) a fait retirer cette expression du vocabulaire- mais le constat que nous pouvons dresser de la situation dans laquelle se trouvent notre pays et notre civilisation n’est pas très reluisant. Depuis le coup d’État savamment préparé par les plus hautes instances financières mondialistes et leurs relais médiatiques, l’homme de paille et apprenti dictateur Macron assoie toujours plus son pouvoir.

En apparence, la conjoncture peut lui sembler extraordinairement favorable. Virtuellement minoritaire dans le pays, sa formation politique LREM (3) –parti de circonstance constitué d’un fatras insipide d’opportunistes venant de tous bords politiques et ethniques – s’est emparé de presque tous les leviers du pouvoir.

Les oppositions politiques ont été littéralement pulvérisées puis balayées.

Les républicains demeurent empêtrés depuis 1970 dans leur sempiternelle et stérile guerre des chefs, seules les têtes ont changé.

Les socialistes, en crise depuis les années 90 ont mis les clés sous la porte et ont vendu les meubles.

Mélenchon n’a pas tenu la distance dans son rôle d’opposant officiel d’un système qu’il prétend combattre.

Quant au Front National, son grand rendez-vous manqué avec l’Histoire met plus que jamais en évidence ses dissensions internes et son absence de ligne politique cohérente.

Oui mes amis, la Macron’s Company semble avoir les coudées franches pour mettre en coupe réglée le pays :

Imposition inouïe de nos retraités à coup de csg, prolétarisation de la classe moyenne par prolifération de taxes en tous genres. A ce propos, la réduction de la vitesse limitée sur les routes à 80 KMS/h va entraîner une surchauffe des radars et une augmentation vertigineuse des montants des contraventions, pour le plus grand bénéfice des sociétés privées propriétaires du parc. Au secours ! Les fermiers généraux d’avant la révolution sont de retour !

Pendant ce temps notre industrie poursuit sa longue agonie, notre agriculture sombre, notre recherche est en friche et notre école reflète le chaos ambiant. Le discours convenu de l’exécutif – exécuteur serait plus approprié- reste terriblement creux et ne parvient plus à masquer la vacuité de ce gouvernement. Seule certitude autorisée : le projet de société que celui-ci nous concocte, véritable feuille de route de ces pantins, à savoir l’accélération du grand remplacement. Il s’agit pour les fondés de pouvoir de l’oligarchie de l’argent de rendre les évolutions sociétales irréversibles.

Cela se fera au prix de l’explosion de l’insécurité et de la délinquance, du recul des libertés publiques, de l’aggravation de la dette et du chômage, de l’effondrement du pouvoir d’achat, du contrôle d’internet et de la banalisation du terrorisme. La dépossession de notre territoire, de notre histoire, de notre culture et de nos codes sociaux doit être achevée sous Macron. Cela se fera en un ou deux mandats.

Alors, me direz- vous, sommes-nous ici, ce soir le dernier carré de nostalgiques, rescapés d’une civilisation engloutie ? Non ! Car les signes d’espoir et de réveil de l’Europe, si ténus soient-ils, sont là pour nous rappeler la justesse de notre engagement. L’Europe centrale et orientale, de l’Autriche jusqu’à la Russie refuse résolument la submersion maghrébine, africaine, proche et moyen-orientale et l’islamisation qui en est le corollaire. Elle s’oppose catégoriquement au métissage intégral utilisé comme arme de domination politique et ne veut pas du multiculturalisme généralisé comme seul horizon pour les générations futures.

Cette Europe de l’est préservée de la sous culture américaine vomit le vivre ensemble abject qui se construit toujours au profit des envahisseurs nomades allogènes et aux dépens des indigènes enracinés.

Plus proche de nous, le peuple corse recouvre sa souveraineté et préserve son identité. Le jeune patriote italien Luca Traini a fait feu sur un groupe d’immigrés clandestins afin de venger le meurtre d’une jeune italienne par un Nigérian. Son geste a suscité un élan de sympathie chez de nombreux Italiens et cela va certainement peser sur la campagne électorale en cours. Non loin d’ici, des radars routiers, véritables symboles du racket étatique ont été incendiés.

La révolte gronde et il n’y a plus d’offre politique pour la canaliser. Là réside le talon d’Achille de Mister Macron et de sa sinistre équipe. Ainsi, une véritable course contre la montre est engagée entre les financiers apatrides et leurs cercles de gouvernance (Bilderberg, Davos, Open Society de Soros,…) et les peuples de souche européenne qui ne veulent pas disparaître.

Nous sommes conscients de notre longue et riche Histoire, nous sommes forts de notre incomparable patrimoine et nous nous inscrivons dans la mémoire longue de nos ancêtres. C’est pourquoi la Ligue du Midi n’est jamais revenue sur ses fondements doctrinaux et qu’elle demeure en lice dans un paysage politique bouleversé. Le fait que certains n’aient pu trouver une place assise dans cette salle le confirme. Voilà ce qui justifie, en tous cas, la joie de nous retrouver ce soir en ce lieu.

 

Notes

(1) Expression bien française à ne pas prendre au pied de la lettre signifiant : avoir des pensées sombres et négatives

(2) CRAN : Comité Représentatif des Associations Noires

(3) LREM : La République En Marche

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