Participation en hausse de 100%
Les militants chargés de l’organisation étaient arrivés pour certains à six heures du matin. Il est vrai que, vu l’afflux des inscriptions, il fallait enregistrer les participants à partir de 9 h 30 afin d’éviter une trop longue file d’attente à l’entrée. La salle de réunion vite remplie et les organisateurs obligés de rajouter quelques rangées de bancs supplémentaires… Après les consignes pratiques d’organisation et de sécurité Richard Roudier se lançait dans le compte rendu d’une année placée sous le signe de la résistance, résistance au terrorisme, résistance à l’islamisme, résistance aux kollabos.
Le 17 novembre 2015 à Lunel, 4 jours après les attentats, rassemblement de la Ligue à Lunel (ville symbole du djihadisme en Occitanie). Pour la 1ère fois, les forces de l’ordre (Gendarmerie) sont à nos côtés en gilets pare-balles et fusils d’assaut. 50 militants présents ont été convoqués de bouche à oreille afin d’éviter toute attaque.
Le 6 février 2016 à Montpellier c’est la manifestation sous l’égide de Pegida « Sauvons le pays », premier grand rassemblement de la Ligue depuis sa création. 350 personnes devant la préfecture. La manifestation n’est pas interdite, c’est pratiquement le seul cas en France. Un plateau de personnalités imposant : Alain Deperetti, Pierre Vial (Terre et Peuples), Jean Théron de Riposte Laïque, Ester Gallego de Catalogne sud. Présence de nombreux militaires en civil, sympathisants de la ligue. Aucun incident.
Le 5 mars 2016 à Montpellier nous organisons une démonstration « Pas de migrants à Montpellier » devant les locaux de l’ancienne gendarmerie transformée en Centre d’accueil. Cette action précède d’une semaine celle de Génération Identitaire à Calais. Une trentaine de militants présents. Aucun incident.
Le 5 avril toujours à Montpellier, action contre Houria Bouteldja qui venait distiller sa haine du « blanc » dans les locaux de la CIMADE. Les pseudos « indigènes de la République » baissent le rideau de fer. Slogan « Houria Cass’ toi, la rue n’est pas à toi ! », « dehors les Kollabos » et « racisme anti-blanc-mairie complice ».
Le 15 mai 2016 dans le quartier de la gare, la Ligue du Midi inaugure sa première Ronde citoyenne, entre 22 h et 23 h, suite à l’agression crapuleuse, quelques jours auparavant, d’un syndicaliste étudiant proche de la Ligue. Distribution de tracts. Aucun incident.
Le 18 juin 2016 la ligue se déplace à Perpignan pour une Journée de cohésion avec les identitaires catalans et une participation à une manifestation d’un millier de personnes organisée par Convergence Démocratique Catalane (CDC) en faveur du « statut ». Participation d’une vingtaine de militants.
Richard Roudier profite de cet épisode pour signaler sous un tonnerre d’applaudissements la présence dans la salle d’élus du Front National venu en voisins de Vauvert et de Saint Gilles : Jean-Luc et Nicolas Meizonnet ainsi qu’Anne-Marie Collard.
21 aout 2016 à Palavas c’est la fameuse manifestation anti-burkini sur la plage organisée par des jeunes du village. Pour la première fois, la Ligue est sollicitée par de « vrais gens » afin de leur venir en aide. Nous mobilisons pour cette affaire une vingtaine d’adhérents ce qui n’est pas si mal en plein mois d’août et au pied levé.
4 septembre 2016 à Nîmes la Ligue rassemble prés de 120 personnes pour sa fête annuelle soit le double de l’année précédente.
Richard Roudier poursuit son compte rendu : « depuis la grande réussite du 6 février, il s’est écoulé 8 mois, la Ligue a réalisé 8 actions soit une action par mois.
Mais la Ligue, ce n’est pas que de l’action, c’est aussi un local, un centre d’activités, de formation et d’agitation basé en plein centre de Montpellier et qui propose chaque semaine des conférences, un ciné-club, des cours de langue occitane.
La Ligue du Midi, c’est aussi une organisation de plusieurs centaines de membres qui à partir du Bas-Languedoc a permis le lancement d’une entité identitaire en Catalogne-nord sous la direction de Llorenç Perrié ici présent ; la Ligue est en train de lancer une antenne à Toulouse, nouvelle capitale de l’Occitanie recomposée. Il faut souligner que la Ligue n’est pas peu fière de s’être impliquée dans la victoire du nom d’Occitanie même si elle aurait préféré que ce nom prenne en compte le deuxième pilier sudiste de notre région à savoir l’identité catalane.
– Appui indéfectible aux diverses activités des Veilleurs et de La Manif Pour Tous
Richard Roudier tend alors le micro à Erick Cavaglia pour la table-ronde sur le thème « Identité-territorialité ». Celle-ci rassemble 4 intervenants : le docteur-vétérinaire Alain De Peretti, Philippe Gibelin président de Nationalité-Citoyenneté-
Les échanges sont très fructueux et montrent quelques différences d’appréciation entre les différents secteurs géographiques et humains. Tous les intervenants, au-delà de ces différences, vont tomber d’accord pour mettre en avant la ré-appropriation de nos racines. Llorenç Perrié profite de l’occasion pour inviter les participants à une initiative à Perpignan en novembre qui surprendra dans le catalanisme.
Le repas va mettre tout le monde d’accord : les participants disciplinés se dirigent vers le «coin traiteur» et se restaurent avec du pâté de campagne, rillettes de porc et saucisson, puis ont le choix entre le porc fermier, le sanglier des Cévennes ou de la volaille, le tout arrosé par un rouge chaleureux des Costières. Puis vient la photo de famille qui va nécessiter quelques réglages puisque la cohorte des participants n’arrive pas à entrer en totalité sur la photo. Un peu de débrouillardise et un escabeau viennent à bout de la question.
L’atelier “argumentaire” de l’après midi va connaitre un franc succès. Nos militants ont parfaitement joué le jeu et avec enthousiasme. Il s’agissait pour eux de réfléchir à quatre thématiques, d’échanger entre eux, et enfin de prendre la parole en publique afin de défendre leurs arguments.
-Avons-nous une vocation révolutionnaire ou électorale ?
Comme on pouvait s’y attendre, les débats furent parfois passionnés mais toujours respectueux. Ils ont permis de révéler quelques points de friction, ce qui prouve que nous ne sommes pas un mouvement monolithique et qu’en dehors de la question de notre identité qui n’est pas négociable, chacun peut défendre son point de vue.
A la question « sommes nous de droite ? » deux avis non irréconciliables se sont nettement dégagés: on peut se considérer de droite dans la mesure ou nous reprenons un certain nombre de concepts issus de cette famille politique: défense des traditions et du patrimoine, de la décentralisation, stabilité de la société sans pour autant verser dans un libéralisme débridé qui est l’origine de tous nos maux via la mondialisation. L’autre point de vue, tout aussi recevable consistait à considérer l’opposition droite-gauche comme un clivage artificiel destiné à diviser le peuple en deux camps antagonistes, ce qui est contraire à ses intérêts.
Quant à savoir si nous sommes plus « révolutionnaires qu’électoralistes », à partir du moment où la situation du pays n’a pas encore atteint un seuil suffisamment critique pour envisager un combat hors structure légale, les militants restent convaincus que la voie électorale demeure la plus simple pour accéder au pouvoir.
L’épineux dossier sur l’Europe suscite encore dans nos rangs des réflexes souverainistes, ce qui prouve que l’Europe-civilisation demeure une entité encore abstraite pour beaucoup.
En revanche, lorsqu’il s’est agi de désigner l’ennemi prioritaire, il n’y eut pas d’hésitation : les Kollabos et profiteurs de l’immigration ont été formellement désignés. Personne ne s’y est trompé : l’invasion-colonisation que connait actuellement notre pays n’est pas un hasard ni une fatalité. Elle est savamment orchestrée par des groupes d’intérêt.
-Création de banderole
Soulignons enfin que cette journée placée sous le signe de la fraternité fut menée de main de maître par nos animateurs avec l’aide de Llorenç à la Graïlo et Olivier au tambour qui ont même réussi à faire danser les participants malgré une météo frôlant les 36 degrés.