Galette des Rois à Nîmes-Caissargues

Sans m’engager dans une fastidieuse rétrospective de l’année écoulée, nous retiendrons que 2019 a vu clairement se dessiner les contours des forces antagonistes qui s’affrontent désormais dans le monde occidental.

D’un côté- le camp qui se nomme pompeusement « progressiste ». Il regroupe les pseudo élites auto-proclamées et hors sol qui se cooptent depuis les années 70 afin de conserver tous les pouvoirs et se partager un maximum de richesses.

Ce sont les instigateurs et les bénéficiaires de la mondialisation. Au début de l’année dernière, 1% des plus riches se partageaient 50 % de la richesse mondiale. En ce début 2020, c’est avec 60% des parts du gâteau qu’ils se goinfrent et ils ne vont certainement pas vouloir en rester là.

Certains fatalistes rétorqueront que cela a toujours été ainsi, que les riches et les pauvres ont toujours existé et que c’est une constante de l’histoire du genre humain.

 Certes ! Cependant, jusqu’à un passé pas si lointain, les humbles pratiquaient des petits métiers qui les intégraient à l’économie et leur procuraient une dignité : petits agriculteurs, petits employés, services de proximité. Ils participaient à la vie du pays, contribuaient à leur modeste niveau à la richesse nationale, et cotisaient pour les retraites.

La perpétuelle recherche de profits et la course effrénée à la productivité remplacent ces tâches par des machines, et bientôt des robots quand les emplois d’ouvriers ont été en grande partie délocalisés. Et ce n’est que le début car une petite bande de post-ado milliardaires de la Silicon Valley en Californie- les patrons des tout puissants GAFAM- sont en train de nous concocter une nouvelle humanité refaite sur mesure, toute droit sortie des BD du monde de Marvel.

Elon Musk est absorbé par la colonisation de mars (Space X) et l’implant de puces électroniques dans le cerveau humain afin de nous faciliter la vie quotidienne mais surtout de pouvoir contrôler nos pensées. Marc Zuckerberg pour sa part est suffisamment puissant pour imposer aux chefs d’Etat occidentaux une censure des idées jugées « déviantes » sur son jouet : Facebook.

Dès que la science ouvre une nouvelle perspective, les gouvernements appuyés par les parlements et les médias l’avalisent sans le moindre examen critique ou principe de précaution. Toute innovation génère un nouveau business très lucratif. C’est ainsi que la PMA est en train de passer …en attendant la GPA. Si la science le permet, une grande partie de l’opinion conditionnée considère qu’il s’agit d’une avancée bénéfique qu’aucune close juridique ou éthique ne doit entraver.

La mise en garde de Rabelais conserve ainsi toute sa fraicheur. Au début du XVIe siècle il écrivait : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

L’autre camp, les « populistes » taxés aussi de lépreux nationalistes, foule d’êtres humains enracinés devenus parfaitement inutiles dans le cadre d’une économie mondialisée en dehors de sa fonction consumériste se rappelle au bon souvenir de l’hyperclasse mondialiste.

C’est ainsi que le petit peuple historique de France, qui était descendu dans la rue pour rendre hommage à Johnny, chanteur populaire, grand admirateur des Etats-Unis mais qui avait le bon gout de chanter en français, n’est plus rentré chez lui depuis !

De la manif pour tous à l’opposition à la prolétarisation des retraites et à la casse du service public en passant par la jacquerie antifiscale des gilets jaunes, il est toujours là.

Ce que nous vivons en ce moment ne s’était pas produit depuis bien longtemps : la détestation des dirigeants politiques. De nombreux présidents ont fini leur mandat avec des cotes de popularité en berne : Chirac, Hollande, Sarko… Macron et ses sbires sont exécrés, honnis ! Le peuple français n’éprouve plus que de la défiance vis-à-vis d’une marionnette de la finance internationale, de son parti fourre-tout qui a recyclé les toquards sans avenir du PS et des LR, ainsi que pour une assemblée inculte et pitoyable élue avec plus de 60% d’abstention.

En vérité tous les élastiques sont tendus au maximum, si l’un d’eux cède, nous assisteront à une réaction en chaîne. Cette éventualité ne nous réjouit pas, nous qui aimons notre pays. Pourtant, nous savons que si tout continue ainsi, cela débouchera inexorablement sur la ruine, la guerre civile et la partition de notre territoire national au profit de communautés étrangères et hostiles régies par l’islam. Aujourd’hui, l’oligarchie qui est au pouvoir nous explique qu’il n’y a plus d’argent pour les Français mais elle n’oublie pas d’augmenter ses salaires, d’arroser les patrons et les actionnaires du CAC40 et d’entretenir à nos frais des criminels jihadistes et leurs familles qui n’attendent qu’une occasion pour nous nuire.

 C’est pourquoi, seule une authentique force alternative qui remettrait la raison et le bon sens commun au centre des réflexions et des actions politiques, économiques, sociales et culturelles pourrait enrayer ce tragique compte à rebours et rétablir la situation. Vous aurez compris que ce bon sens commun, nous l’appelons défense de notre Identité.

C’est pourquoi nous sommes ici, ce soir, afin de resserrer les liens indispensables trans-courants à l’approche des prochaines échéances électorales. A vrai dire nous n’avons plus le temps de nous diviser sur des querelles intestines. Nous avons moins de dix ans pour organiser le sursaut salvateur…après ce sera la submersion totale et la tâche deviendra alors beaucoup plus périlleuse voire impossible.

Nous devons plus que jamais rester les éveilleurs des peuples européens et l’espoir qui nous habite doit demeurer le phare de la reconquête !

Le système qui nous opprime reste très puissant mais il ne dort pas sur ses deux oreilles : il sait que la colère gronde et que nos idées gagnent chaque jour plus de terrain, y compris médiatique.

L’espoir est là, il est bien là ! Il nous reste juste à combler notre énorme déficit organisationnel pour porter l’estocade finale. C’est pourquoi les forces conservatrices, c’est-à-dire les droites de conviction sont condamnées à s’unir.

Aujourd’hui même, en Allemagne, en Thuringe, un candidat de droite vient d’être élu avec les voix de l’AFD. La chancelière est scandalisée et fait pression pour que l’élu démissionne. Qu’importe ! Cette affaire démontre bien que la porosité est de plus en plus forte entre les différentes forces de droite au moins au niveau des militants de base.

Cela se passe également chez nous malgré les réticences stupides des appareils politiques.

Les 2 orateurs : Erick Cavagia (assis), Richard Roudier (debout) et une partie de la salle.
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