traite négrière
 

Lettre ouverte de Colette Mercier aux « négriers »

 

Si le grand remplacement, initié après-guerre, constitue une violation majeure du droit des peuples autochtones d’Europe et de France en particulier, la récente et honteuse traite négrière qui sévit depuis quelques années au détriment des peuples d’Afrique relève de la violation du droit de la Personne Humaine et, pour les acteurs et complices les plus impliqués, du crime contre l’humanité. Des milliers de familles africaines en sont victimes qui ont tout sacrifié et perdu un être cher en mer ou dans les déserts.

 

Le Grand Remplacement théorisé et organisé depuis la fin des années 60

 

Dès la fin de la décolonisation les anciennes puissances coloniales ont créé les conditions du grand remplacement et de la submersion migratoire des peuples d’Europe et du peuple de France en particulier. L’infâme traite négrière que nous observons depuis quelques années en est l’épisode le plus criminel.

 

Une brutale accélération au début du XXIème siècle

 

Face à la baisse de natalité et au vieillissement des populations de souche en Europe et donc, face à la perte de croissance qui en est résultée pour les marchés, ceux-ci ont réagi en important massivement de nouveaux consommateurs. C’est alors qu’est intervenue la déportation massive des populations d’Afrique et d’Asie centrale que l’on connaît depuis quelques années, en particulier à travers la Méditerranée occidentale. Il s’agit d’un mouvement de long terme que les mondialistes « cubent » en millions de migrants pour satisfaire leurs exigences.

 

La destruction raisonnée du verrou Libyen

 

De tout temps, la Libye constituait un verrou fermant l’accès à la Méditerranée et à l’Europe à partir de l’Afrique subsaharienne. KADHAFI nous avait prévenus, la destruction du pouvoir Libyen créerait les conditions d’un chaos et d’un déferlement migratoire.

C’est précisément pour cette raison que ce pays a été volontairement détruit en violation de toutes les règles du droit international ; ouvrant ainsi un véritable entonnoir de l’Afrique vers l’Europe.

 

Un trafic organisé, une chaîne solidaire d’intervenants et de complices de ce crime contre l’humanité

 

Le trafic humain auquel nous assistons à travers la Méditerranée occidentale ne résulte pas d’une mise en mouvement spontanée. Bien au contraire, tout a été fait pour créer là-bas les conditions du départ, du déracinement et de la prise de risque inconsidérée. Cela est parfaitement documenté en Afrique même.

Parallèlement, tout est fait depuis ici pour créer un puissant appel d’air et pour propager l’image fallacieuse d’un eldorado où tout serait facile. Voyage tragique qui se finit en cadavre desséché au bord d’une piste, esclave en Libye, prostituée, violée, coulé au fond de l’eau, et pour ceux qui arrivent à passer : en pourrissant dans des jungles, sous les ponts ou des tentes de fortune et, pour les plus chanceux esclaves non déclarés à la plonge d’un restaurant, à fond de cale, entassés dans des logements insalubres loués à prix d’or par des marchands de sommeil. D’autres encore finissent auteurs de crimes épouvantables : terroristes, de droit commun ou par folie pure et simple.

Une véritable chaîne de criminels tous solidaires s’est donc mise à l’œuvre commanditée par les tenants de la mondialisation à leur seul profit et au détriment des peuples d’Europe et d’Afrique.

 

Cette chaîne comprend :

  • Les commanditaires et bénéficiaires finaux de ce trafic, c’est à dire les dirigeants des grands groupes de la mondialisation
  • Les dirigeants politiques qui appliquent à la lettre leurs consignes et créent les conditions objectives de ce trafic.
  • Les dirigeants européens qui ont décidé et commandité la destruction de la Libye.
  • Les organisateurs et opérateurs directs du trafic. Ceux qui ont conçu et fait dessiner ces canots pneumatiques mortels sans autre application maritime que ce trafic, ceux qui les ont construits, ceux qui les ont approvisionnés jusqu’en Libye.
  • Les réseaux de passeurs à travers le Sahara.
  • Les transporteurs maritimes finaux sous fausse bannière humanitaire, leurs soutiens, leurs financeurs.

 

L’horreur absolue, la matérialité des faits

 

Le nombre exact des victimes de ce trafic en Méditerranée occidentale n’est pas connu, mais on parle de dizaines de milliers et jusqu’à 50 000 victimes dans les évaluations les plus pessimistes, sans doute les plus réalistes ; cela sans compter les milliers de morts dans les déserts et dont le compte ne pourra jamais être établi.

Les images en disent plus qu’un long discours, voici ce qu’il se passe quand des malheureux ont été poussés à se jeter à l’eau sans aucun recours ni garantie par les trafiquants et leurs complices en mer.

 

Rien d’accidentel, tout est provoqué

 

Il n’y a rien d’accidentel dans ces faux naufrages provoqués par des irresponsables qui poussent ces malheureux à se jeter à l’eau dans des conditions aussi précaires.

Combien d’enfants livrés à des prédateurs sexuels pour payer leur passage ?

Combien de femmes contraintes à la prostitution ou violées.

Combien d’hommes, de femmes, d’enfants réduits en esclavage tout au long du trajet en Afrique ?

Quel ratio de pertes collatérales en mer pour un migrant livré à bon port ?

 

Tous les commanditaires, acteurs et complices de cette infamie devront être mis devant leurs responsabilités

 

Déjà les premières poursuites sont engagées, d’autres suivront.

Déjà, le quotidien italien « Il manifesto » a pu établir une liste de 34.361 noms de personnes mortes en Méditerranée.

De part et d’autre de la mer, en Italie et en Tunisie, des milliers de corps ont été recueillis et ensevelis. Combien d’autres resteront à jamais sans sépulture et les familles dans l’impossibilité de faire leur deuil. Pourtant, selon le Droit international relatif aux droits de l’Homme, les États sont tenus d’élucider le sort des personnes disparues, et de respecter le droit des familles « à savoir ».

Par ailleurs, du fait de ces trafiquants, nous nous retrouvons maintenant chargés d’une obligation mémorielle à l’endroit de leurs victimes qui devra être consignée devant l’Histoire. Elle devra avoir pour contrepartie la condamnation pénale des organisateurs et collaborateurs directs de ces déportations induites par une gigantesque manipulation de masse.

 

Dénonciation des faits, honneur du peuple de France

 

On sait les mauvais procès qui sont faits des siècles après à des peuples totalement étrangers à certains crimes. Tel est le cas du peuple de France injustement accusé d’esclavagisme et de traite négrière par le passé. Nos ancêtres très majoritairement analphabètes et perdus dans les campagnes de France ne savaient rien de ce qui se passait à La Rochelle, Nantes ou Bordeaux. Ils n’étaient responsables de rien. Seules certaines familles étaient concernées et savaient. Pourtant, aujourd’hui l’opprobre est jeté de manière indifférenciée sur nous tous de manière totalement injuste.

Cela ne doit pas se reproduire. Aujourd’hui nous savons, tous les moyens sont à disposition et nul ne peut en ignorer. Par conséquent, il est de notre devoir et de notre honneur de dénoncer en temps réel les crimes contre l’humanité dont nous avons connaissance.

Nous devons les consigner et les faire reconnaître devant l’Histoire.

Personne en doit plus pouvoir dire qu’il ne savait pas.

 

Qualification du crime

 

La définition du crime contre l’humanité est nécessairement évolutive tant le génie des criminels est immense pour sans cesse en élargir le champ. Cependant, l’article 7 du statut de la CPI en donne une définition ouverte. Les éléments constitutifs peuvent être les suivants :

  • Le meurtre.
  • L’extermination.
  • La réduction en esclavage.
  • La déportation ou le transfert forcé de population.
  • L’emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international.
  • La torture.
  • Le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable.
  • La persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour.
  • La disparition forcée de personne.
  • Le crime d’apartheid.
  • D’autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale.

 

La question de l’élément intentionnel

 

Il est parfaitement avéré pour les commanditaires de ce trafic. Il sera établi pour les convoyeurs finaux sous fausse bannière; notamment au regard de leur parfaite connaissance en temps réel des conséquences directes de leur contribution. C’est à dire des disparitions en mer qu’ils ont vues et filmées et néanmoins persisté à provoquer en incitant ces gens à continuer à se jeter à l’eau; en entretenant envers et contre tout, un faux espoir, une fausse garantie.

 

Le droit des africains à une cour pénale dédiée

 

S’agissant d’un crime bien spécifique et surtout bien circonscrit, nous appelons à la création d’une cour pénale spéciale dédiée à la sanction de la traite négrière du XXIème siècle.

Rien ne se perd, toutes les traces et les preuves existent. Il appartient désormais aux éléments les plus conscients et les plus déterminées des peuples d’Afrique d’exiger la constitution de cette cour sur leur sol.

 

Faites connaitre notre site, partagez !