Séminaire de formation des adhérents de l’Hérault

 

 

Tristesse et colère, voilà ce que ressentent beaucoup de patriotes qui analysent l’évolution de la situation politique en France dans cette phase de campagne des élections européennes…

Et nous pourrions définir cela par une expression empruntée à Gilbert Collard : « Dé-diabolisation, piège à cons ».

 

Avant tout, il faut savoir que si le concept de dé-diabolisation existe, c’est que la diabolisation a été instituée par François Mitterrand, fervent admirateur de Machiavel.

Cette diabolisation a pris très vite la forme d’un observatoire continuel de l’opposition de droite pour pointer le moindre écart de langage par rapport au politiquement correct, devenu terrorisme intellectuel. Et bien évidemment il s’agissait d’envoyer devant les tribunaux aux ordres, les « coupables » de ces déviations de langage. Le RPR a tout de suite baissé pavillon, se conformant à ce diktat, tandis que Jean-Marie Le Pen est entré dans un jeu provocateur et pervers dans un but de notoriété, puisque le président du Front National n’avait aucune ambition électorale.

Par la suite et en ce qui concerne le Front National, nombre d’entre nous ont cru que la dé-diabolisation, promue par Marine Le Pen devenue présidente, allait être intelligemment appliquée dans la forme pour éviter les foudres de la justice mais que le fond serait respecté. Il l’a été à une grande et belle occasion, le discours de Braché, écrit par l’identitaire repenti Philippe Olivier… pour aboutir très vite après au maladroit « l’islam est compatible avec la République » qui était un sacré gage donné au système.

Il faut bien aussi parler du suprême outil de diabolisation : l’antisémitisme, de préférence utilisé en pleine campagne électorale. Les injures envers Finkielkraut, préméditées par des sbires macroniens ou non, ont déchaîné les passions. Cet épouvantail a été agité comme un chiffon rouge devant nos deux souverainistes principaux qui, tels des taureaux bornés, ont foncé sur le chiffon sans chercher à encorner ceux qui agitent le chiffon.

On a donc pu voir Marine Le Pen chassée d’une hypocrite manifestation par les « bons » antisémites, (par « bons » antisémites, traduisez ceux qui importent par bateaux entiers les islamistes antisémites… comprenne qui peut…).

Elle aurait pu faire une déclaration percutante de mise au point, elle a préféré une démonstration personnelle d’antisémitisme en se prosternant devant la stèle du malheureux Ilan Halimi, véritable martyr de l’antisémitisme il est vrai. Mais on peut considérer que cette démarche était de la surenchère et une allégeance envers le système et un nouveau gage.

Restait à tacler le petit parti qui montait, Debout La France. Le prétexte a été trouvé dans une interview d’Emmanuelle Gave, 4ème de liste de ce parti aux européennes, où elle ne dit rien d’extraordinaire1, rien qui puisse la conduire devant un tribunal en tout cas, mais qu’importe, les bonnes âmes médiatiques du terrorisme intellectuel se sont indignées, ont crié au racisme et Nicolas Dupont Aignan l’a virée sans ménagement, sacrifiant ainsi LA personnalité éminente de sa liste aux sirènes du système, ainsi que les ressources qui allaient avec puisque le père d’Emmanuelle, Charles Gave par ailleurs grand économiste, finançait la campagne. Cela s’appelle préférer le suicide politique plutôt qu’un combat courageux.

Dans le cadre de la diabolisation, il y a quelques jours, une ministre a intimé l’ordre plutôt que conseillé à Marine Le Pen de « faire le ménage dans son parti pour éliminer les racistes, antisémites, etc… »

Conseil ou ordre, peu importe, car Marine Le Pen a déjà commencé depuis pas mal de temps la dé-diabolisation-chasse aux sorcières à l’intérieur du parti et les personnalités un peu fortes sont écartées, de même que des responsables de dérapages somme toute peu graves et défendables. Rappelons aussi la situation de Bruno Gollnisch mis au placard effectif, même s’il a persisté sur ses propres réseaux dans l’expression de nos convictions.

Autre symptôme : la tête de liste des européennes du Rassemblement National est confiée à un jeune certes talentueux mais un peu léger pour le rôle, un peu « vert » en écartant le plus légitime pour ce poste, le plus plébiscité par ses pairs du Bureau Politique, le plus compétent, mais le plus identitaire aussi, je veux citer Nicolas Bay. Dans les fédérations, on remplace les plus radicaux par des godillots pour qui la doxa mariniste tient lieu de bible et qui « fliquent » les murs Facebook de leurs militants jugés un peu trop libres dans leurs propos.

Hélas, donc, au fil du temps, la dé-diabolisation est devenue édulcoration, aseptisation, et finalement SOUMISSION.

Comme aurait dit Coluche, il faut laver plus blanc que blanc, jusqu’à devenir transparent.

En conclusion, la dé-diabolisation est semblable à des fourches caudines politiques de plus en plus basses, exigeant une soumission toujours plus formelle, toujours plus humiliante.

Et le pire, c’est que ça marche !

Car les leaders souverainistes, censés être nos remparts et nos guides sont devenus des parties prenantes du système parce qu’ils ont calqué leur attitude et l’organisation de leur parti sur l’attitude et l’organisation des politiques qu’ils devraient combattre avec force. Avec force mais aussi avec originalité de communication car on ne gagne rien à reproduire les travers de son ennemi.

Et ce faisant, du coup, ces leaders souverainistes sont devenus les faire-valoir du système. Le RN est toujours présent, toujours en tête au premier tour, mais la plupart du temps battu au second. Et les accords entre les tenants du système n’expliquent pas tout.

Le drame de notre pays est donc que l’idéologie euro mondialiste pourtant minoritaire l’emporte, domine et gouverne alors que la grande majorité des Français partage nos convictions patriotes.

Alors, direz-vous, il n’y a rien à faire ? On baisse les bras ?

La réponse est non, bien sûr. Les forces vives existent et elles sont dans le peuple, parmi nous. Ces forces vives, ELLES SONT NOUS.

A nous de faire vivre nos convictions, à travers les réseaux sociaux et internet.

En effet, la censure frappe les personnalités porteuses de nos idées : les Brigandes et TV Liberté ont été chassés de YouTube, certains reportages de RT sont censurés, Tommy Robinson le journaliste anglais qui avait dénoncé un réseau de prostitution d’ados par des Pakistanais est banni de Facebook et Instagram… Génération Identitaire, la Ligue du Midi idem…

Alors, à nous d’occuper les réseaux sociaux, la RÉINFORMATION N’EST PAS SEULEMENT UNE NÉCESSITÉ MAIS UN DEVOIR !

Chacun d’entre nous se doit de créer son propre réseau. Diffuser les bons articles, partager sur Facebook mais aussi à partir de votre boîte mail, envers nos amis encore trop peu informés, car leur information vient essentiellement des médias aux ordres.

Rappelons-nous que chaque fois que la France a été en danger, que la défaite s’annonçait, une voix, une personnalité se sont levées pour inverser le cours du destin et que LA VICTOIRE A COURONNE DE SUCCÈS CETTE INITIATIVE.

Les exemples de Jeanne D’Arc, Jeanne Hachette, Sainte Geneviève, Du Guesclin sont là pour nous galvaniser et nous convaincre que le combat est déjà une victoire.

Note

(1) Emmanuelle Gave avait dit : « Ce n’est pas un propos de « haine » que de penser que certaines femmes musulmanes voilées ne sont pas employables en ce que leurs voiles les coupent dans les écoles, au parc et dans le service à l’enfance. Certaines personnes ne sont pas employables. Je persiste et signe. »

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