Basta[2]

Le Billet de Llorenç Perrié Albanell

   Depuis la victoire des nationalistes corses au soir du second tour des élections régionales, les « padamalgamistes » en prennent pour leur grade. La République jacobine prend la claque identitaire en pleine figure. C’est bien le vote communautaire d’un peuple insoumis qui renvoie le « vivre ensemble républicain » là d’où il n’aurait jamais dû sortir, c’est-à-dire dans les poubelles de l’histoire. En effet la Corse ce n’est pas le continent, Ajaccio ce n’est pas Calais. En quelques heures le peuple corse a réussi à faire ce que les continentaux n’osent plus faire, englués qu’ils sont dans les lois antiracistes, lois en réalité anti-gauloises, anti-européennes. La nuit de Noël deux pompiers et un policier ont été blessés à Ajaccio après être tombés dans une embuscade dans une cité.

 

    Les Corses ont très bien reçu le message du président du SDIS de Corse du Sud, Charles Voglimacci, qui a déclaré dans un communiqué à propos des personnes qui ont agressé les pompiers et policiers : « Ici c’est Ajaccio et nous ne laisserons personne dicter ses propres règles, imposer la peur et s’accaparer un quartier de notre ville. Si cela les indispose, ils sont libres de partir. ». Vous connaissez la suite : plus de six cents personnes se sont réunies le lendemain devant la préfecture pour manifester leur colère. Entre 250 et 300 manifestants sont descendus ensuite dans le quartier en question en scandant « Arabi Fora ! » ( Arabes Dehors ) et « On est chez nous ! ». Une mosquée a été attaquée ainsi que la terrasse d’un kebab.

 

    Ce qui différencie le peuple corse de ses cousins européens du continent, c’est cette volonté de conserver intacte la souche communautaire, ainsi qu’une volonté farouche de préserver sa terre de la moisissure qui se répand des zones de non droit jusqu’à la porte de nos foyers. La rue appartient à ceux qui y descendent, les Ajacciens l’ont bien compris. En ce moment même, une poignée d’hommes et de femmes bravent l’interdit préfectoral qui prohibe toute manifestation aux alentours du domicile supposé des malfaiteurs. Nous ne devons pas nous contenter d’être admiratifs devant une telle résistance face à la racaille et à l’Etat, nous devons les imiter. Quant à Gilles Simeoni, nouveau président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse, nous ne pouvons que regretter ses prises de position, soucieux qu’il est sans doute de plaire aux gardiens du politiquement correct. Une prise de position en décalage avec son électorat nationaliste qui n’a que faire du fameux « pas d’amalgame ».
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