benalla jobard

Le billet de Colette Mercier

 

Voici donc que paraît dans la presse et sur tous les réseaux sociaux un selfie du colonel BENALLA, appelons-le comme ça puisqu’après tout, par la grâce de MACRON, ce fut son grade dans la réserve ; le colonel BENALLA donc, prenant la pose en train de braquer une serveuse de restaurant avec son pétard.

 

Ah oui, quand même …

 

Ça fait gros non ? Et pourtant, la scène s’est déroulée pendant la campagne du candidat MACRON. C’est Laura, la serveuse du restaurant “les Archives” à Poitiers qui l’a immortalisée avec son portable. Un détail : le futur colonel n’avait aucune autorisation de port d’arme. À quoi bon d’ailleurs ? MACRON se trouve à 1,50 mètres du colonel en train de pointer son flingue contre la tempe d’une jeune fille.

 

Voici ce qu’a déclaré la serveuse :

« On nous avait demandé de privatiser le restaurant. C’est Emmanuel MACRON, ses élus et ses gardes qui devaient venir. C’est moi qui me suis occupée des gardes et policiers. MACRON et ses élus étaient dans une salle à côté »

Et de poursuivre :

« Quand MACRON et ses élus ont commencé à partir, les gardes ont suivi derrière. C’est là que j’ai demandé la photo aux vigiles d’abord, puis après à Emmanuel MACRON. Au moment où j’ai pris la photo avec Alexandre BENALLA, je me souviens de voir Emmanuel MACRON en face de moi à 1m50  (Source) ».

 

Du lourd, du très lourd même

 

Résumons :

  • BENALLA garde du corps du candidat MACRON se balade avec un flingue sans autorisation de port d’arme.
  • BENALLA très à l’aise en public braque son flingue sur la tempe d’une jeune fille.
  • MACRON assiste à la scène en direct et au plus près.
  • Et puis ?
  • Et puis rien.
  • Ou plutôt si, après la victoire le protégé de MACRON devient colonel, prend les manettes à l’Élysée et fait plier toute la haute hiérarchie militaire, administrative et policière du palais.

Remarque : lors d’un précédent dérapage de BENALLA, MONTEBOURG l’avait immédiatement viré. Un détail qui permet de hiérarchiser le jugement et la clairvoyance de l’un et de l’autre. Pourtant MONTEBOURG ne passait déjà pas pour un aigle et même pas mal pour jobard.

 

Tous les fantasmes permis

 

Composons maintenant deux fortes images : celle du couple MACRON prenant la pose au château avec le groupe de rappeurs transgenre en bas résille et talons vertige et celle du colonel braquant son flingue sur la tête de la serveuse.

Vous voyez où ça mène ? À partir de là, tous les fantasmes sont permis. Et pourquoi pas le colonel participant à une bacchanale au « Château », en bas résille sur stilettos LOUBOUTIN, simplement vêtu de son holster en cuir et de son pétard. Après tout, tous les goûts sont dans la nature et le colonel a bien le droit de préférer le cuir au latex ou aux boas dont on sait qu’ils mettent de la plume partout. Autre talent du colonel, il peut également se déguiser en gendre idéal, costard-cravate, de quoi diversifier les soirées. BENALLA l’Arturo BRACHETTI du « Palais », toujours au service de l’enfant-roi, la matraque de velours toujours à portée de main, à toute heure du jour et de la nuit.

Bref, on se marre, mais vous voyez de quoi peut avoir l’air notre JUPITER quand il rencontre POUTINE ou TRUMP dont les services sont précisément chargés de se tenir informés de toutes les turpitudes et points faibles de tous les dirigeants du monde entier. On comprend que COLLOMB se soit tiré…

 

L’avocat de BENALLA lâche l’affaire

 

On n’en saura évidemment pas les motivations exactes, toujours est-il que Me Laurent-Franck LIÉNARD vient d’abandonner la défense de BENALLA.

Voilà qui vient confirmer les très gros doutes que nous émettions dans des précédents billets ici et ici. Il y a autre chose d’insoutenable dans cette affaire qui porte beaucoup trop loin. Qu’un avocat de ce niveau abandonne une affaire aussi médiatisée qui compte autant dans une carrière ne laisse aucun doute.

 

Un jobard immature

 

Nous l’évoquions dans un précédent billet : que MACRON se soit adjoint au plus près le jobastre BENALLA démontre qu’il est au moins aussi « atteint » que lui. L’évaluation que nous faisions de la personnalité de MACRON était juste, ce type est un immature doublé d’un « fada ». En voilà maintenant établie la preuve par 9.

Et voici que maintenant l’abandon de la défense de BENALLA par son avocat nous livre un indice de ce que nous ne saurons peut-être jamais de manière certaine, mais que les principaux dirigeants de la planète savent qu’il s’agit d’une faiblesse majeure, une incapacité à gouverner.

Le monde entier sait. Quel peut être le poids de la FRANCE dans ces conditions ?

La réponse est simple : ZÉRO.

 

La panique a saisi le dernier étage, le mot destitution a été lâché par le « Château », sans doute un acte manqué, mais en aucun cas un pur hasard.

 

 

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