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Le billet de Colette Mercier

 

On nous a demandé ce que nous voulions dire en écrivant dans un précédent billet la phrase suivante : « Franchement, BENALLA porte exactement sur lui ce qu’il est et il est strictement impossible de s’y tromper » … Tout simplement que BENALLA est une racaille et que cela se voit à l’œil nu. Une de ces racailles ordinaires et arrogantes qui pourrissent la vie de tout le monde, qui vous toise, vous oblige à descendre des trottoirs, vous provoque, vous bouscule, exige de vous que vous baissiez le regard, importune les femmes, emmerde tout le temps tout le monde sans que personne n’y puisse rien…

 

BENALLA, Lahcène Benahlia de son vrai nom, une racaille autorisée à toiser les hauts gradés de la préfectorale, de l’armée, de la police et de la gendarmerie

 

Or  si la racaille emmerde les gens ordinaires, elle emmerde encore plus les policiers, les gendarmes, les pompiers, les personnels de santé, bref tout ce qui représente l’autorité et l’État. Elle les injurie, les provoque, les caillasse, les moleste et va jusqu’à tenter de les faire cramer dans leurs bagnoles. Tous les corps d’État régaliens sont quotidiennement confrontés à cette engeance arrogante et vindicative, devenue incontrôlable et qu’ils sont obligés de supporter sans rien pouvoir faire ni dire. Et gare à eux ! Au moindre dérapage le fonctionnaire d’autorité « fautif » sera immédiatement poursuivi et très lourdement sanctionné s’il vient à perdre ses nerfs et à coller une simple beigne1 à l’un de ces minables. Protégé de rien, sanctionné de tout, tel est le sort de l’exécutant de terrain.

C’est donc une de ces minables racailles de banlieue, que MACRON a choisie pour humilier toiser et soumettre les policiers, militaires, et hauts fonctionnaires y compris de très haut rang autour de lui. Car tout le démontre, BENALLA a été indûment promu, il a été protégé et manifestement autorisé à toiser et humilier les hauts gradés du Palais ; ce dont il ne se privait pas sans qu’aucun d’eux n’ose réagir, tous courbant l’échine et se prosternant. Tous les syndicalistes policiers l’ont confirmé à maintes reprises et de manière univoque.

 

La minable revanche de l’immature pervers

 

Manifestement, l’immature MACRON souffre d’un très gros complexe par rapport à la virilité et à l’autorité et il est resté dans la survivance de l’illusion de la toute-puissance infantile.

Arrivé au pouvoir, grisé par le pouvoir, MACRON l’enfant gâté qui n’a jamais été responsable de rien, peut prendre sa revanche sur ses faiblesses structurelles, ses complexes de mal grandi. Cela se traduit par le défi à l’autorité, par les crises de nerfs et les comportements d’enfant capricieux. Ainsi comme nous le disions récemment, « La pose en chef de guerre sur le comand-car, en attente à la sortie de l’Élysée le 14 juillet 2017, la crise de nerf et l’éviction du CEMA, les panoplies d’aviateur, le  jupitérisme affiché, le monarque surjoué devant les caméras » ; tout cela est du même ordre, celui des comportements d’immature pervers.

Le prolongement de la toute-puissance capricieuse de l’immature MACRON, par racaille interposée, participe de la revanche perverse sur le mâle blanc que MACRON exècre et veut voir disparaître. Elle revêt une signification politique bien particulière. « Qu’ils viennent me chercher »… Cette ultime provocation d’irresponsable parachève le tableau clinique ; MACRON incarne bien le profil type de l’enfant-roi devenu manipulateur pervers2.

 

Et en plus ils l’appellent ‘’Monsieur BENALLA’’

 

« Monsieur BENALLA » par ci, « Monsieur BENALLA » par là… les auditions des très hauts gradés de l’administration de la police et de la gendarmerie par la commission parlementaire nous ont révélé la totale soumission à BENALLA des très hauts responsables de tous les corps d’état régaliens. Généraux, préfets, hauts gradés, tous ont fait montre d’une totale révérence à l’endroit de cette racaille qu’ils ont protégée et devant laquelle ils se courbaient avec la plus grande obséquiosité. Finalement, COLLOMB a été le seul à s’être à peu près montré digne, refusant d’assumer toute cette pantalonnade dont il nous a clairement fait comprendre qu’il n’en était pas dupe et qu’elle lui inspirait le plus grand dégoût.

 

Un blanc seing et un dangereux message envoyé à la racaille

 

En faisant toiser toute sa haute administration, sa police, sa gendarmerie, son armée par BENALLA, le message envoyé par MACRON a l’adresse de la racaille ordinaire est très clair : « allez-y, faites comme BENALLA vous avez mon aval. Soumettez, molestez, humiliez, caillassez, incendiez, vous avez toute latitude. »

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Idem pour le message envoyé par la hiérarchie aux étages inférieurs des corps d’État régaliens qui est carrément le suivant : « soumettez-vous comme nous l’avons fait nous-même ».

L’affaire MACRON / BENALLA marque la totale soumission du pouvoir à la racaille. Elle envoie un double message : à la racaille de soumettre aux fonctionnaires de se soumettre. À jouer ce jeu irresponsable, l’immature MACRON n’a probablement pas bien mesuré que policiers, gendarmes et militaires, las des humiliations, pourraient un jour lui faire défaut et laisser les choses partir à vau l’eau, histoire de lui rappeler que sans eux il n’est rien.

 

Jamais la césure entre le pouvoir et les corps d’État chargés de sa protection et de son maintien n’a été aussi profonde. MACRON et les hauts gradés qui l’entourent n’ont jamais été aussi seuls dans leurs palais.

 

 

Notes de la rédaction:

(1) : Gifle

(2) : Affectionnant les jeux de rôle, les déguisements, les mises en scène théâtrale, cornaqué par sa prof de théâtre et sa responsable de la communication, la sulfureuse Mimi Marchand au passé plus que trouble.

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