Narbonne[3]

Les Identitaires du Midi ont été les premiers et les seuls à exiger du gouvernement, lors du projet de réforme territoriale, la création d’une grande région identitaire. Parce que non contentes de capitaliser sur les aspects culturel et historique qui en font des ensembles homogènes, porteurs de cohésion sociale,  les régions identitaires  sont de loin supérieures en efficacité économique, aux régions technocratiques. Si l’on se tourne du côté de la Catalogne, du Piémont, de la Lombardie, de l’Ecosse,
de la Bavière ou de la Flandre, régions industrieuses s’il en est, on oublie trop souvent de signaler que c’est parce qu’elles sont dotées d’un supplément d’âme -difficilement quantifiable en terme de statistique- que ces régions sont en tête sur le terrain de la prospérité. 

Malheureusement, si pour le Midi, la réforme territoriale démarrait sous de bons auspices, elle connaissait vite des ratés. Le pouvoir central en revenant,  pour des motifs de clientélisme, sur la suppression des Conseils généraux refusait de s’attaquer au mille-feuille  territorial des agglos, des communautés de communes, profitant même de l’aubaine pour en rajouter une couche avec les métropoles qui nous font glisser inexorablement vers une vision apocalyptique digne du « meilleur des mondes ». L’invention des préfets préfigurateurs (ce n’est pas une blague ; ça ne peut se concevoir que dans la cervelle d’un énarque) pour contrôler les nouvelles régions, alors qu’on avait l’occasion de se débarrasser pour toujours de cette fonction désuète que le monde entier ne nous envie pas, est la preuve que, loin de s’alléger, la gouvernance de la France est en train de se calcifier, sans parler de la répartition des compétences et de la fiscalité régionale, sujets tabous que l’on balaye discrètement sous le tapis…

Mais cette réforme des institutions qui aurait dû permettre, pour une fois, de sortir par le haut, porte comme tache originelle l’absence absolue de concertation, puisque même les élus -sauf quelques copains obscurs, proches de l’Elysée, pour lesquels on a taillé des régions sur-mesure- n’ont pas été consultés. Ne parlons même pas des représentants des associations culturelles, des historiens,  des acteurs du secteur économique ou social ou des chambres consulaires. Quant au petit peuple, il y a bien longtemps qu’on ne lui demande plus son avis…lui qui aurait pu avoir des idées simples et porteuses de sens sur le nom de la région. On peut craindre en effet de voir surgir un horrible acronyme tel  le MIPYLARO (Midi- Pyrénées-Languedoc-Roussillon)prenant exemple sur l’horrible « P.A.C.A »  alors qu’on n’a que l’embarras du choix entre Occitanie, Languedoc ou Septimanie (du regretté Grorges Frêche) à connotation nettement plus identitaire.

Quant à la désignation de la capitale, dans une ouvrage co-écrits Il y a six mois, par Richard Roudier et André Troise, nos deux identitaires écrivaient : « Dans la vision purement fonctionnelle de découpage régional il y a toujours l’arrière- pensée d’une métropole leader indiscutable, capable de reprendre au niveau régional le rôle centralisateur de Paris. Ainsi, la région fonctionnelle centrée, ne fait que descendre le centralisme d’un cran ».

La quête obsessionnelle de la « ville-centre » est bien la faiblesse de la région fonctionnelle. C’est le chauvinisme qui va poser inévitablement des problèmes  entre Montpellier et Toulouse et dans deux générations les languedociens du Haut et du Bas Languedoc continueront à se faire des croche-pattes, laissant ainsi passer la chance inouïe de bâtir le futur.

Or, pour quelles obscures raisons, le siège des institutions politiques devrait être situé forcément dans la ville la plus importante de la grande région ? Pourquoi ne pas se rallier à une théorie connue dans le monde entier où de nombreux états appliquent la théorie de la « petite cité équidistante entre les métropoles rivales » ? Entre Montpellier et Toulouse, entre ces deux anciennes capitales régionales, il y a une ville moyenne, spacieuse, accueillante et bien aérée, à peu près équidistante des deux capitales, c’est Narbonne. L’antique cité romaine redevenue après deux millénaires carrefour autoroutier et ferroviaire majeur entre les axes nord-sud et est-ouest, capitale au premier siècle de la province romaine, dotée d’un capital foncier colossal susceptible d’accueillir toutes les infrastructures pour que vive la future capitale…

Narbonne capitale

En avant pour la Grande région, en avant pour Narbonne !

 

 

Pour en savoir d’avantage :

« Lettre ouverte au président de la République sur la réforme des régions »

 Editions Identitor – Juin 2014 – 123 pages – prix 12 € plus 3,50  € de port – BP 1 7114, 30912  Nîmes Cedex 02

Richard Roudier Président de la Ligue du Midi

 

« Languedoc Unifié » la grande région qui fera son boom !

Editions Mediterranéa – Aout 2014 – 200 pages – prix 17,90 € plus 4 € de port -16 rue des Plaqueminiers, 34500 Béziers

Andé Troise, Ancien conseiller régional, Président de la Fondation Méditerranéa

 

« Réunification du Grand Languedoc »

24 pages – prix 5 € plus 2 € de port

Richard Roudier et André Troise

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