Une des victimes

Une des victimes

 Corneilla la Rivière (66)

Corneilla la Rivière est un charmant village agro-touristique situé en bordure de la Têt, à quelques kilomètres à l’ouest de Perpignan sur la route des stations de ski. Il vient de s’y dérouler ce qu’il est convenu d’appeler un fait divers, mais qui n’en est pas forcément un. Vendredi, en fin d’après-midi, un couple de villageois, Noël un vigneron, et Nathalie, une gérante d’un centre équestre a été violemment agressé par un groupe de de 4 ou 5 personnes issues d’une famille d’allogènes. Un adjoint au maire de la commune arrivé pour apaiser les tensions a été projeté à terre et roué de coups. Les deux victimes ont été hospitalisées à Perpignan avec de nombreuses fractures à la face. Ils déposeront plainte dés leur sortie.

        On pourrait croire à un banal différend entre voisins (un problème d’arrosage), mais l’affaire remonte à plusieurs mois. Les autorités avaient été avisées de la menace qui pesait sur le couple sans réellement la prendre au sérieux. Des signalements avaient été effectués à plusieurs reprises du fait de la pratique religieuse radicale de ce « berger » et de nombreuses plaintes auraient été déposées en raison d’un comportement agressif vis-à-vis des habitants du village.

       L’homme d’une cinquantaine d’année est propriétaire d’un troupeau de moutons géré “en amateur” et dont les bêtes plus ou moins surveillées par son épouse sont en fait laissées à l’abandon et pâturent sur toute la commune au grand dam des villageois et agriculteurs qui voient leurs jardins dévastés. Quant à l’épouse on la voit souvent dans le village, arborant une tenue prohibée par la loi française. Des faits similaires s’étaient déroulés il y a quelques mois dans le département du Gard .

        La tension est montée d’un cran jusqu’à provoquer une manifestation de soutien qui a réuni ce samedi plus de 300 personnes à côté de l’Église, au cœur même du village, avec en tête la première magistrate de la commune, deux maires de communes voisines et un député. En outre, les langues commencent à se délier et dénoncent le « deux poids, deux mesures » de la part des autorités ; certains commencent par reprocher aux gendarmes les contrôles routiers dans le village et leur laxisme vis à vis des fauteurs de troubles. Une explosion de colère n’est pas à écarter et certains dénoncent cette attitude dignes de colons qui, loin de chercher à s’intégrer, veulent imposer leurs lois et leurs coutumes. Lors de la manifestation on a pu entendre de nombreux habitants dénoncer le racisme anti-blanc.

        La Ligue du Midi tient à faire part de sa sympathie aux victimes de cette agression et exige des pouvoirs publics qu’ils fassent preuve de fermeté vis à vis des malfaisants.

 

Faites connaitre notre site, partagez !