Périgord2[1]

   Le Périgord est un peu ma seconde “petite patrie”. Je répète souvent que la France n’a pas débuté en 1793 ou en 1789, ni non plus en 496 lors du sacre de Clovis, pas plus d’ailleurs que lors de la révolte des tribus gauloises menée par Vercingétorix,  mais plus certainement il y a 18.000 ans dans le Périgord à la Grotte de Lascaux. Aussi n’avais-je point trainé pour répondre à l’invitation  d’un groupe de camarades qui nous avaient découverts via le site de la Ligue du Midi et sa page facebook. Plus je me rapprochais du point de chute et plus le paysage se faisait bucolique et charmant : les rivières succédaient aux collines, les fermes aux Bastides et les falaises troglodytiques ocres laissaient imaginer l’habitat de l’homme de Cro-Magnon  (Cros : creux, grotte en occitan). 

   A mon arrivée, au lieu de rencontre, je fus accueilli par une vingtaine de personnes, avec une parité hommes et femmes  presque parfaite, ce qui constituait une bonne surprise, nos assemblées étant généralement composées en grande partie d’éléments mâles. Un rapide tour de table permettait à chacun de se présenter et  donnait l’occasion de constater que nous avions une fidèle représentation de la classe moyenne  en vigueur dans nos régions du Midi (agriculteurs, étudiants, fonctionnaires, enseignants, chefs d’entreprise, artisans, retraités…)

   En cette période de rentrée, j’avais décidé de renouveler le contenu de mon intervention que j’avais intitulé “dernière station avant le chaos”. Tous nos amis avaient déjà compris que j’allais dénoncer les menaces qui pèsent sur notre culture et plus largement sur notre civilisation. J’espère qu’ils ne furent pas déçus, puisque je brossais en première partie, un tableau sombre sur les dangers liés à l’immigration-invasion dont le dernier avatar est l’arrivée des “faux  réfugiés”. J’évoquais ensuite les risques sanitaires consécutifs à ces vagues migratoires ainsi que la pratique de l’égorgement halal. Je pourfendais l’effacement de la France en matière économique (nous allons passer au 9ème rang mondial), la perte irrattrapable du savoir-faire ouvrier, le transfert de la charge de la dette sur nos enfants du fait de l’incompétence de nos dirigeants et enfin je développais le point crucial qui concerne la perte de notre identité à partir du triptyque racines, traditions, repères….En conclusion, je faisais remarquer à l’assistance que nos dirigeants se moquaient pas mal de toutes ces questions jugeant plus astucieux de les dissimuler derrière des rideaux de fumée à coup de techno parade et de “conférence pour le climat” .

  La partie fraternelle de la soirée démarra par le chant du confrère et se continua par un repas où –gastronomie locale oblige- les convives purent choisir entre confit de canard, magret ou omelette aux cèpes…Pour clôturer joyeusement et une fois de plus en chansons, un groupe de filles improvisa un récital de chansons de marche et de veillée.

  Un grand bravo aux organisateurs de cette rencontre qui s’est concrétisée par des adhésions et prochainement par la création d’un groupe identitaire de la Ligue du Midi en Périgord…

Richard Roudier

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