La communauté musulmane est toujours en pleine effervescence avant l’entrée en ramadan et c’est dans ce cadre que Dalil Boubakeur recteur de la mosquée de Paris vient de montrer ses muscles, n’hésitant pas à déclencher une nouvelle polémique sur un sujet oh combien sensible pour la grande majorité de la population de souche. Il ne s’agirait rien de moins que d’affecter à l’Islam certaines églises « sous-utilisée » par les catholiques.

Or cette question, si elle est un faux problème est une vraie provocation puisque les églises construites avant la loi sur la laïcité de 1905 appartiennent à l’Etat et sont attribuées stricto sensu au culte catholique sans possibilité d’y déroger et celles construites après 1905 appartiennent à l’Eglise catholique qui n’a pas envie -mais pas envie du tout- de s’emparer de ce bâton m…..x. 

Alors pourquoi Dalil Boubakeur, qui ne peut pas ignorer ces éléments, vient-il de déclencher cette salve médiatique en l’espace de 2 mois, au cours desquels il est passé de la construction de 1000 mosquées supplémentaires, au doublement du nombre d’édifices -c’est-à-dire 2500 mosquées supplémentaires- puis à la confiscation des églises…

Dalil Boubakeur ferait bien de balayer devant la porte de la mosquée de Paris dont il est le recteur, puisque l’assistance y est en général « maigroulette ». Et nous savons très bien que l’histoire des prières de rues (rue Mirha et alentour) dans la capitale avait été une pure opération de propagande avec la complicité des imans du 93.

On se rappelle, en Languedoc, du projet de la mosquée fantôme de Lattes -ville dans laquelle la population musulmane se compte sur les doigts de la main-, opération-bidon montée par un iman en recherche de trésorerie.

En fait la personnalité de Dalil Boubakeur, qui ressemble plus à un marchand de Loukoum qu’à un théologien, ne semble pas étrangère à cette « montée au créneau ». Représentant de la bourgeoisie algérienne, proche des socialistes mais copain de Sarkozy, personne n’oublie des deux côtés de la Méditerranée, que lui et sa famille sont entrés en France en 1957 en pleine guerre d’Algérie. Une bonne tête d’idiot utile version « coran alternatif »…

Si l’on rajoute, en toile de fond les luttes d’influence entre les divers et nombreux courants de l’Islam, la montée en puissance des « Marocains », le renouvellement prochain du président du Centre Français du Culte Musulman (CFCM), la mise en place de la nouvelle entité «Instance de dialogue avec le culte musulman»… on est en droit d’imaginer que les jihadistes à la frontière irako-syrienne ont de bonnes raisons de se fendre la pêche…

Mais la principale ruse du diable étant de faire croire qu’il n’existe pas, tout porte à croire que ce mic-mac qui pourrait faire songer à un congrès du parti Socialiste ne sert en fait qu’à préparer l’opinion publique française à l’arrivée d’un flot inouï d’immigrants, auprès duquel les précédentes vagues d’immigrations ne seraient que broutilles.

Lors des rencontres « Charles Martel » de Poitiers, il a été démontré que l’occupation partielle de la Septimanie et dans une moindre mesure du sud de la France, au début du 8ème siècle, avait duré moins d’un ½ siècle. La seconde invasion à laquelle nous devons faire face remonte aux années soixante et dix, représentant, à la louche, une période équivalente. Aujourd’hui, la question des mosquées et plus généralement celle de l’emprise islamique est consubstantielle de celle de l’immigration : sans immigration, pas de mosquées, plus d’Islam ou seulement de façon résiduelle. C’est pour cela qu’il importe que le concept de « remigration » soit au centre de nos préoccupations.

Les français sentent confusément que l’ennemi est entré dans la place et que beaucoup lui ont ouvert les portes. Seulement nos compatriotes sont infiniment démunis. Comme dans la ville d’Ys, engloutie pour avoir ouvert ses portes, leurs « élites » les trahissent tous les jours et les quelques résistances morales, légales et juridiques opposées à la marche inexorable de « l’islam de France » sont loin de suffire. Alors, les français ont ré-installé Charles Martel dans le Panthéon secret des « petites gens ». C’est déjà un signal encourageant…

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