Le billet de Rémy Lebard

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    Il y a 10 ans, en octobre 2005, à Clichy-sous-bois, Zyed et Bouna se réfugiaient dans un transformateur électrique pour échapper à la police avant de mourir électrocutés.

    Conséquences : des scènes d’émeutes dignes d’un pays en guerre civile avec des millions d’euros de dégâts et des blessés, notamment parmi les policiers dont certains atteints par balles. Les médias français ont d’abord évoqué ces émeutes avec des mots adoucis tels qu’« incidents », « mouvements de rue » ou « violences urbaines ». Au contraire, la presse étrangère, francophone (Canada, Suisse) ou non, parle immédiatement d’émeutes dues aux problèmes d’intégration ethnique. Les politiciens français, voire la société française, y sont parfois très durement critiqués. 

    Durant ces émeutes, 3 personnes sont mortes. L’une d’entre elles s’appelait Salah Gaham. C’était un gardien d’immeuble –victime collatérale- qui a perdu la vie en voulant éteindre, à l’aide d’un extincteur, des voitures incendiées dans le hall d’immeuble du bâtiment dénommé “le forum”. Il aura droit à une plaque commémorative 1 an plus tard.

    Deux autres personnes, en revanche, n’ont eu droit à aucun égard : Jean-Claude Irvoas et Jean-Jacques Le Chenadec, qui furent assassinés par des racailles issues de la diversité. L’agresseur de Le Chenadec fut condamné à 5 ans de prison. Les meurtriers (il n’y a pas d’autres mots) de Irvoas virent leurs peines réduites en étant condamnés à 14 ans, 10 ans et 11 ans de prison.

    Dix ans plus tard, une stèle et une rue ont été inaugurées en hommage à Zyed et Bouna. Que dalle, en revanche, pour Irvoas et Le Chenadec. Ceci laisse penser que, pour la sensibilité d’un socialiste et d’un umpiste, vous devez avoir un patronyme qui soit plutôt issu de la diversité afro-arabe qu’un patronyme du terroir français.

    Les causes de tout ceci sont bien sur la protection du vivre ensemble et le multiculturalisme qui sont des noms de code pour désigner le génocide des autochtones. Personne n’a jamais fait remarquer que lorsque Sébastien Déyzieu, lui aussi poursuivi par la police, s’est tué en tombant d’un toit en 1994 cela n’a provoqué aucune émeute.

    Exigeons à n’importe quel prix et par n’importe quel moyen la remigration et la reconstruction de l’entre-soi, c’est notre droit absolu. Nous sommes d’abord et avant tout, comme dirait la Morano, un peuple blanc, de tradition hélenno-chrétienne et  de culture latine… elle aurait pu rajouter pour être assurée  d’intégrer définitivement  le “club des infréquentables” qu’une nation ne peut perdurer sans un socle ethnique quasi homogène.

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